(Victor Segalen, Stèles)
25 février 2011
Trépassé
« Je suis sans désir de retour, sans regrets, sans hâte et sans haleine. Je n'étouffe pas. Je ne gémis point. Je règne avec douceur et mon palais noir est plaisant. »
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Libellés : Drôle d'écho
22 février 2011
Égotique
Parvenant à ne plus exister aux « autres » il est bien possible que je me révèle enfin à moi-même. Il faudrait que je m’observe de plus près.
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Libellés : Mausolée intérieur
19 février 2011
Drogué
Après avoir fumé quelque chose de vaguement cannabique, je me souviens avoir photographié l’assistance en utilisant ma chaussure gauche comme appareil photographique. Le flash était représenté par ma semelle au charbon de bois actif et je criais des clics clics tout en sautillant…
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Libellés : Sports et divertissements
8 février 2011
Préjugeant
Tête de poisson, estomac de bœuf et de porc, pied de canard, patte d’ourson, serpent, tripes, tendons, nerfs, chien, chiot, chat, chaton, veau, vache, cochon… pour « le » chinois, tout est délectable.
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Libellés : Ponctuation
7 février 2011
Mallarméen
Comprendre vraiment Mallarmé me semble une gageure. Renoncer me semble sage. Stéphane n’est que d'autre part, un bouquet brandillant, sa propre frondaison, avec d’autres racines, haut, très haut.
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Libellés : Solitude du lecteur de fond
5 février 2011
Colonialiste
« Le rhum est poétique comme les anciennes colonies françaises, l'impératrice Joséphine, la marine à voiles et les frères de la Côte.»
(Eugène Marsan, Savoir-vivre et savoir s'habiller)
(Eugène Marsan, Savoir-vivre et savoir s'habiller)
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Libellés : Drôle d'écho
4 février 2011
Privilégié
Stendhal, les Privilèges. Court bréviaire où l’ami Beyle recense vingt-trois « privilèges » tous plus croquignolets les uns que les autres : disparition de la douleur, invulnérabilité, omniscience… des napoléons d’or vous poussent dans les poches, les femmes tombent instantanément sous votre charme, le gibier sous votre fusil, et sous votre fourchette la viande est toujours bonne… Cette courte lecture est très agréable, l’on ne s’y ennuie jamais et l’ami Beyle est quand même assez drôle. (L’un des axiomes stendhaliens veut qu’il n’y ait jamais d’ennui, sinon…)
Publié par Philippe L à 4.2.11 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
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