Pour Alexandre Vialatte Mauriac est un olfactif mené par l'odeur. Ses romans sentent la résine, la table de nuit mal aérée et les vieux papiers de notaires. Les chambres des veilles filles y trouillotent le suicidé tandis que les paliers reniflent immanquablement la fuite de gaz : « …de temps en temps, il ouvre la fenêtre, et on voit ciel. »
31 mai 2016
28 mai 2016
Turgescent
Chinois et Coréen guérissent leur impuissance en ingurgitant de la bile d'ours noir séchée. Le viagra est mieux.
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Libellés : Sports et divertissements
5 mai 2016
Cérémonieux
J'ai toujours beaucoup de peine à vouloir ranger dans ma bibliothèque un livre que j'ai aimé et avec qui j'aurai vécu quelques jours d'heureuse coalescence. Voilà comme une petite mort et des quasi-obsèques corrélatives où quoiqu’on en dise l’émotion est bien présente.
Publié par Philippe L à 5.5.16 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
4 mai 2016
Dandyesque
Robert de Montesquiou me semble être le prototype du genre « ma vie c'est mon œuvre », voilà un garçon qui rangeait ses cravates et chaussettes dans une vitrine, comme dans une bibliothèque, et je ne vous parle pas du reste.
Publié par Philippe L à 4.5.16 0 commentaires
Libellés : Sports et divertissements
1 mai 2016
Montherlanesque
« Et là, sur un banc, parmi les femmes de chambre allemandes déguisées en nurses anglaises, les enfants, les mutilés, les moineaux, les satyres à l’œil douloureux, les retraités promenant leur catarrhe de banc en banc, je tire mes feuillets et j’écris mes bêtises, tandis que tournent autour de moi les petites filles, pleines de poursuites et de cris comme des hirondelles de septembre.» (Henry de Montherlant, le Fichier parisien)
Publié par Philippe L à 1.5.16 0 commentaires
Libellés : Drôle d'écho
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