Il faut avoir des ailes, quand on aime l’abîme,
Il ne faut pas se cramponner,
Comme tu le fais, pendu.
29 septembre 2010
Abîmé
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Libellés : Mausolée intérieur
28 septembre 2010
26 septembre 2010
Hypnagogique
Je ne sais pas si c’est un mauvais signe, mais je me suis endormi quatre fois sur les cinq premières pages du nouveau Houellebecq. Il y est question d’une sombre histoire de plomberie — assurément passionnante —, mais cela ne m’a pas empêché de me retrouver absorbé par mon canapé et dans un tel état hypnagogique que j’ai bien cru trépasser trois fois.
Publié par Philippe L à 26.9.10 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
24 septembre 2010
Naturaliste
Le grand naturaliste Konrad Lorenz faisait coin-coin sans même voir les païens à flambeaux qui, eux, passaient dans le fond en faisant le pas de l’oie. C’était un problème.
Publié par Philippe L à 24.9.10 0 commentaires
Libellés : Grand retour du monde
21 septembre 2010
Primesautier
« Le lieu de mon repos est une chambre peinte
De mil os blanchissans et de têtes de morts
Où ma joie est plus tôt de son objet éteinte :
Un oubli gracieux ne la pousse dehors.
Dans le corps de la mort j’ai enfermé ma vie
Et ma beauté parait horrible entre les os.
Voilà comment ma joie est de regret suivie,
Voilà comment de mon travail ma mort seule a repos. »
Agrippa d’Aubigné
De mil os blanchissans et de têtes de morts
Où ma joie est plus tôt de son objet éteinte :
Un oubli gracieux ne la pousse dehors.
Dans le corps de la mort j’ai enfermé ma vie
Et ma beauté parait horrible entre les os.
Voilà comment ma joie est de regret suivie,
Voilà comment de mon travail ma mort seule a repos. »
Agrippa d’Aubigné
Publié par Philippe L à 21.9.10 2 commentaires
Libellés : Drôle d'écho
12 septembre 2010
Viennois
L’archiduc Otto aimait apparaître à l’Hôtel Sacher entièrement nu, ne portant qu’un ceinturon et un sabre. Moins charmant, il lui arrivait également de faire irruption à cheval dans les cortèges funèbres juifs. Là dès que le moindre courroux montait d’une foule justement offusquée il ordonnait la bastonnade aux gens de sa suite. Bref, l’archiduc Otto était un bon dépravé libéré. Tout cela ne l’empêchait pas de rentrer dans le rang une fois la cour réintégrée où mouton dans le troupeau on pouvait l’entendre bêler.
Publié par Philippe L à 12.9.10 2 commentaires
Libellés : Ponctuation, Sports et divertissements
10 septembre 2010
Kafkaïen
C’est dans le petit village de Kierling (Autriche) dans l'une des chambres du 187 de la Hauptstrasse que Franz Kafka est mort le 3 juin 1924. La maison est petite, il n’y a que deux étages, dans le hall d’entrée divers avis sont placardés, ils font savoir que le ramoneur passe le premier lundi de chaque mois, qu’il est interdit de casser du bois dans les appartements et qu’il est également interdit de transporter de grosses malles dans les escaliers sans une autorisation écrite.
(Je tiens ces informations de Claudio Magris qui est passé par là)
(Je tiens ces informations de Claudio Magris qui est passé par là)
Publié par Philippe L à 10.9.10 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
8 septembre 2010
Acrophobe
Il faut savoir que je suis assez maniaque et plus ratiocineur qu’un parapentiste acrophobe*.
Rien d’autre.
*Phobie des hauteurs
Rien d’autre.
*Phobie des hauteurs
Publié par Philippe L à 8.9.10 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
4 septembre 2010
Publicitaire
Vous pouvez acheter mon livre en cliquant sur la chose inesthétique posée là juste en dessous de ce paragraphe. Ce livre est un spicilège de mes chroniques consacrées à la littérature. Je suis à peu près parvenu à le faire presque éditer chez un quasi spécialiste des diaristes cancéreux et des jardiniers habiles.


NB- Le prix est à demi modeste ; il faut dire que ma marge est conséquente.

NB- Le prix est à demi modeste ; il faut dire que ma marge est conséquente.
Publié par Philippe L à 4.9.10 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
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