28 janvier 2008

Drôle d’écho

Ce matin chez Larbaud drôle d’écho :
« Nous buvions l’air comme une boisson froide et sucrée, et quand nous rentrions à l’étude, nous parfumions tous les couloirs de l’odeur des feuilles et de la rosée, dont nous étions imprégnés. »

alors que chez Ramuz :
« L'air est à la fois immobile et animé d'un mouvement secret; il ne se respire pas, il se boit. »

1 commentaire:

Philippe L a dit…

et chez Friedrich :

Buvant l’air le plus beau, les narines gonflées comme des gobelets, sans avenir, sans souvenir, ainsi je suis assis là, mes délicieuses amies, et je regarde la palme qui, comme une danseuse, se courbe, se plie et se balance sur les hanches, - on l’imite quand on la regarde longtemps!… comme une danseuse qui, il me semble, s’est tenue trop longtemps, dangereusement longtemps, toujours et toujours sur une jambe