19 septembre 2008

Mordoré

Intermezzo du terrible Jean Giraudoux : Vieillot, désuet et mordoré, sent l’aveline et l’humus, mais (car il y a un mais ! )... délicieux et craquant, sous les yeux, dans les oreilles et sur l’estomac…

Ajoutons, pour le factuel, que cette pièce, genre d’espèce de proto-Beckett limousin avons l’heure légale, avait été crée en 1933 à la Comédie des Champs-élysées ; ajoutons également, et pour faire bonne mesure, qu’elle était portée par une distribution éclatante : La délicieuse Valentine Tessier, l’encore mouflette Odette Joyeux, l’immense vocaliste en chef Louis Jouvet, le fantomatique Pierre Renoir et le toujours fiévreux et noyé dans le sublime Robert Le Vigan, en somme que du bon !

La musique est de Francis Poulenc, ce qui ne gâche en rien la lecture.

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