18 juin 2012

Dédoré

La Rome d'Hippolyte Taine n’est pas celle de Stendhal, elle est beaucoup plus sale ; une saleté de bric-à-brac, avec des toiles d’araignées, l’odeur du moisi et la vue de toutes ces choses autrefois précieuses maintenant laissées à l’abandon : « dédorées, mutilées, dépareillées ». Elle ressemble à l’atelier crasseux d’un vieux peintre mal peigné qui aurait fait faillite. Tout cela vous donnerait presque des idées funestes.

1 commentaire:

Pradoc a dit…

Oui mais les vieux peintres pour peu qu'ils aient quelque talent ont ou se font prêter des femmes, un chat ou une ferme à la campagne...