12 septembre 2014

Intranquille

Parmi les quelques inconvénients de la lecture en outdoor il y a bien évidemment les nuisances sonores qui éparpillent votre concentration et vous laissent posé dubitatif devant un texte que vous ne comprenez plus. Il y a aussi la météo capricieuse, le sens du vent, les nuages et même de temps à autre quelques bestioles qui vous tournicotent autour (insectes, petits félins domestiques, volatils divers et variés). Tenez, pas plus tard que cet après-midi un oiseau sournois tout autant qu’incommodé s’est permis de fienter sur la page 317 du Livre de l'intranquillité que je venais de rouvrir. Vous allez me dire qu’une page barbouillée c’est toujours moins pire qu’un crâne souillé (je suis globalement assez chauve), mais ce n’est pas une raison. Cette fiente était certes assez peu conséquente, une petite goutte marron foncé que j’imagine sans peine avoir un goût de noisette, mais elle ma sournoisement fait dériver au plus près des rivages ensablés du désappointement.

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