21 décembre 2015

Suicidaire

Henri Roorda (Suisse sautillant) ne pleurait pas, il s'ennuyait simplement sur terre. Avant de s'assassiner lui-même, il écrira un texte de soixante pages (Mon suicide) qu’il adressera à ses proches : « Je me logerai une balle dans le cœur. Cela me fera surement moins mal que dans la tête… Peut-être insouciant, je boirai d’abord une demi-bouteille de vieux Porto… Il faudra que je prenne des précautions pour que la détonation ne retentisse pas trop fort dans le cœur d’un être sensible. » Dans des circonstances à peu près similaires, Montherlant fut plus laconique : « Je deviens aveugle. Je me tue ».

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