Si vous le voulez bien voilà quelques conseils qui vous permettront de recouvrer un peu de fraîcheur intérieure. Le matin, le frais encore là vous ouvrirez vos fenêtres en grand, puis petit, à petit la tiédeur enflant vous commencerez par rabattre vos volets en « persienne » laissant la juste place nécessaire pour un mince filet presque sain. Le moment crucial sera le moment où la température extérieure plus haute de quelques degrés ne créera plus qu'un appel d'air chaud vers l'intérieur, il vous faudra alors savoir assez vite fermer fenêtres et volets et vous claquemurer comme dans une grotte. Si sur le palier vous oubliez animaux, femmes et enfants, on pourra dire que vous voilà stylite-ascète... mais frais. Ne bougez pas trop essayez de diriger votre tête vers un filet d'air qui doit trainer, ouvrez un livre, ne tournez pas les pages trop vite. Voilà...
11 juillet 2010
Caniculaire (bis)
Si vous le voulez bien voilà quelques conseils qui vous permettront de recouvrer un peu de fraîcheur intérieure. Le matin, le frais encore là vous ouvrirez vos fenêtres en grand, puis petit, à petit la tiédeur enflant vous commencerez par rabattre vos volets en « persienne » laissant la juste place nécessaire pour un mince filet presque sain. Le moment crucial sera le moment où la température extérieure plus haute de quelques degrés ne créera plus qu'un appel d'air chaud vers l'intérieur, il vous faudra alors savoir assez vite fermer fenêtres et volets et vous claquemurer comme dans une grotte. Si sur le palier vous oubliez animaux, femmes et enfants, on pourra dire que vous voilà stylite-ascète... mais frais. Ne bougez pas trop essayez de diriger votre tête vers un filet d'air qui doit trainer, ouvrez un livre, ne tournez pas les pages trop vite. Voilà...
Publié par Philippe L à 11.7.10 1 commentaires
Libellés : Sports et divertissements
8 juillet 2010
Anticommuniste (Primaire)
*Miroir du cyclisme, Miroir de l'athlétisme, Miroir du football, Miroir du rugby.
Publié par Philippe L à 8.7.10 0 commentaires
Libellés : Sports et divertissements
4 juillet 2010
Dépressif
M'environnent, volant par ordre sur mon front :
Que l'air en contrepoids, fâché de mes querelles,
Soit noirci de hiboux et de corbeaux en rond.
Les herbes sécheront sous mes pas, à la vue
Des misérables yeux dont les tristes regards
Feront tomber les fleurs et cacher dans la nue
La lune et le soleil et les astres épars.
Ma présence fera dessécher les fontaines
Et les oiseaux passans tomber mort à mes pieds,
Étouffés de l'odeur et du vent de mes peines :
Ma peine étouffe-moi, comme ils sont étouffés ! »
(Théodore Agrippa d'Aubigné, Le Printemps)
Publié par Philippe L à 4.7.10 0 commentaires
Libellés : Drôle d'écho
3 juillet 2010
Caniculaire
Publié par Philippe L à 3.7.10 0 commentaires
Libellés : Sports et divertissements
29 juin 2010
Géographique
Publié par Philippe L à 29.6.10 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
28 juin 2010
Amoureux
Publié par Philippe L à 28.6.10 0 commentaires
Libellés : Mausolée intérieur
26 juin 2010
Passage N°2
Résurgence de l’affect, perspective sèche coupante comme le mica.
Publié par Philippe L à 26.6.10 0 commentaires
Libellés : Mausolée intérieur, Passage
21 juin 2010
Surfeur
Je vous laisse ouïr tout ça en espérant que vous n'aurait pas trop d'embarras :
P-.S Été hivernal oblige je m'en vais couper du bois, j'allumerai ensuite un feu et je sautillerai à son coin.
Publié par Philippe L à 21.6.10 2 commentaires
Libellés : Je chante
17 juin 2010
Démocratique
Publié par Philippe L à 17.6.10 1 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
16 juin 2010
Urbaniste (Ubuesque)
(Erik Satie, Ecrits)
Dans certaines villes africaines, les rues ne sont pas devant les maisons, mais à l'intérieur. Elles passent de la cuisine de l'un à la chambre à coucher de l'autre. Les gens ne sont chez eux qu'à leurs très rares fenêtres. Cette conception burlesque de l'urbanisme entraîne moult quiproquos amusants. Le « quidam africain » est par exemple tout à la fois, sorti et rentré, dehors et chez lui, et bien qu'il passe toutes ses nuits dans la rue, il ne découche jamais !
Publié par Philippe L à 16.6.10 2 commentaires
Libellés : Drôle d'écho, Ponctuation
15 juin 2010
Apicole
Que les étonnés cessent d'êtres étonnés ! Les « étonnés » devraient savoir qu'un footballeur épuisé jouant à l'intérieur d'une ruche, de surcroît en tapant dans un « ballon de plage », ne peut rien donner de bon. Peut-être du miel, mais rien d'autre...
Publié par Philippe L à 15.6.10 0 commentaires
Libellés : Sports et divertissements
14 juin 2010
Occupé
Voici l'horaire précis de mes actes journaliers :
Mon lever : à 7 h. 18 ; inspiré : de 10 h. 23 à 11 h. 47. Je déjeune à 12 h. 11 et quitte la table à 12 h. 14. Salutaire promenade à cheval, dans le fond de mon parc : de 13 h. 19 à 14 h. 53. Autre inspiration : de 15 h. 12 à 16 h. 07. Occupations diverses (escrime, réflexions, immobilité, visites, contemplation, dextérité, natation, etc…) : de 16 h. 21 à 18 h. 47. Le dîner est servi à 19 h. 16 et terminé à 19 h. 20. Viennent des lectures symphoniques, à haute voix : de 20 h. 09 à 21 h. 59. Mon coucher a lieu régulièrement à 22 h. 37. Hebdomadairement, réveil en sursaut à 3 h. 19 (le mardi).
Je ne mange que des aliments blancs : des œufs, du sucre, des os râpés ; de la graisse d'animaux morts ; du veau, du sel, des noix de coco, du poulet cuit dans de l'eau blanche ; des moisissures de fruits, du riz, des navets ; du boudin camphré, des pâtes, du fromage (blanc), de la salade de coton et de certains poissons (sans la peau). Je fais bouillir mon vin, que je bois froid avec du jus de fuchsia. J'ai bon appétit ; mais je ne parle jamais en mangeant, de peur de m'étrangler. Je respire avec soin (peu à la fois). Je danse très rarement. En marchant, je me tiens par les côtes et regarde fixement derrière moi. D'aspect très sérieux, si je ris, c'est sans le faire exprès. Je m'en excuse toujours et avec affabilité. Je ne dors que d'un œil ; mon sommeil est très dur. Mon lit est rond, percé d'un trou pour le passage de la tête. Toutes les heures, un domestique prend ma température et m'en donne une autre. Depuis longtemps, je suis abonné à un journal de modes. Je porte un bonnet blanc, des bas blancs et un gilet blanc.
Mon médecin m'a toujours dit de fumer. Il ajoute à ses conseils :
— Fumez, mon ami : sans cela, un autre fumera à votre place. »
(Erik Satie, Mémoires d'un amnésique)
Publié par Philippe L à 14.6.10 1 commentaires
Libellés : Drôle d'écho
11 juin 2010
Pornographique
Publié par Philippe L à 11.6.10 2 commentaires
Libellés : Sports et divertissements
8 juin 2010
Morne
J'ai perdu de ma ferveur sautillante, je suis bien morne à présent.
Publié par Philippe L à 8.6.10 0 commentaires
Libellés : Mausolée intérieur
7 juin 2010
Frileux
Publié par Philippe L à 7.6.10 0 commentaires
Libellés : Rainette Gluante
5 juin 2010
Décevant
Publié par Philippe L à 5.6.10 0 commentaires
Libellés : Mausolée intérieur
2 juin 2010
Curieux
Publié par Philippe L à 2.6.10 1 commentaires
Libellés : Grand retour du monde
31 mai 2010
Catégorique
Il faut donner un goût de jamais vu à la désuétude !
Publié par Philippe L à 31.5.10 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
30 mai 2010
Bruyant
« La tolérance envers le bruit inutile, par exemple envers la façon si impolie et si grossière de claquer les portes, est un signe direct de la vulgarité générale et du vide d'idée des cerveaux »
(Schopenhauer, Le bruit et le vacarme)
Publié par Philippe L à 30.5.10 0 commentaires
Libellés : Drôle d'écho
29 mai 2010
Ailleurs
Publié par Philippe L à 29.5.10 0 commentaires
Libellés : Mausolée intérieur
28 mai 2010
Linguistique
Prenons une langue au hasard : le dzongkha par exemple. Et bien, figurez-vous que cette langue, idiome officiel du Bhoutan, compte dans un stade premier entre douze et quatorze genres divers et variés ! Dans un second stade, elle distingue le vivant de l'inanimé. Dans un troisième stade la distinction se fait entre l'humain et le reste des choses. C’est seulement dans un quatrième stade que l'idée de sexualité distincte apparaît ! De là à considérer que pour le Bhoutanais la différence et l'imbrication consécutives des sexes ne sont pas primordiales , il n'y a qu'un pas ! (que je ne ferai pas au risque de choir dans un canyon d'incertitude.)
Publié par Philippe L à 28.5.10 0 commentaires
Libellés : Sports et divertissements
27 mai 2010
Virtuose
Nonobstant tout ce grand sérieux-là, ses, tour à tour, pieuses et doctes activités indoor oubliées, Charles-Marie Widor se révélait être le grand air atteint un croquignolet de la plus acceptable espèce. En effet il se murmure que notre bigot débigoté menait de bien curieuses expériences musicales sur la faune environnante ! Un jour de croquignolerie aiguë il aurait, par exemple trimballé tout un orchestre au Jardin d’Acclimatation ! Là, selon quelques spectateurs indemnes, mais encore interloqués, le rhinocéros fonçait sur la grosse caisse, les phoques chérissaient tout, sauf le jazz ; le goût des éléphants allait plutôt vers la musique ancienne ; tendres proboscidiens, instantanément ils devenaient rêveurs (l’effet Babar)… Wagner faisait hurler les loups, les renards, les chacals... La girafe considérait Gounod à sa juste hauteur. Le crocodile était, lui, un mélomane parfait, tellement passionné par l’orgue que Charles-Marie avait ramené l’une de ces charmantes bestioles à domicile ; dans la baignoire, il lui jouait du Bach, c’est toujours mieux que les sacs à main, et d’un divin. ! Il faut noter qu'à l’exception des araignées, manifestant un singulier penchant pour le clairon, les insectes environnants se montraient en règle générale suspicieux face à l’hélicon voir au mieux indifférents devant les orphéons militaires.
Tout cela nous donnera ce mot très sombre de Léon Paul Fargue : « A votre orgue, les moustiques préfèrent leur propre musique » et nous de rire sous cape.
Publié par Philippe L à 27.5.10 0 commentaires
Libellés : Sports et divertissements
25 mai 2010
Culotté
Publié par Philippe L à 25.5.10 0 commentaires
Libellés : Rainette Gluante
24 mai 2010
Salé
Pour finir, les plus courageux et résistants mourraient du tétanos, les plus douillets ne supportant plus la douleur se fracassaient la tête contre les murs. C'était le bon temps.
Publié par Philippe L à 24.5.10 0 commentaires
Libellés : Sports et divertissements
22 mai 2010
Chiropratique
Publié par Philippe L à 22.5.10 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
21 mai 2010
Amoureux
(Marcel Proust, A l’ombre des jeunes filles en fleurs)
« L’histoire de votre cœur est mot à mot l’histoire du mien. »
(Denis Diderot, Jacques le Fataliste)
Publié par Philippe L à 21.5.10 0 commentaires
Libellés : Drôle d'écho
20 mai 2010
Bibliophile
Publié par Philippe L à 20.5.10 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
19 mai 2010
Mobilier
P.-S. À Vérone, les seins de Juliette sont usés par les palpations libidineuses des touristes japonais c'est moins gênant, il s'agit d'une statue.
Publié par Philippe L à 19.5.10 1 commentaires
Libellés : Ponctuation
17 mai 2010
Désuet
Il faut être absolument désuet !
Publié par Philippe L à 17.5.10 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
15 mai 2010
Charmant
P.-S. Le philoxerasophe Onfray devrait voir ce film qui dézingue Freud avec élégance, loin des groupies labellisées Université Populaire.
Publié par Philippe L à 15.5.10 0 commentaires
Libellés : Rainette Gluante
12 mai 2010
Bleugh
Publié par Philippe L à 12.5.10 1 commentaires
Libellés : Ponctuation
8 mai 2010
Musicologue (Presque)
Publié par Philippe L à 8.5.10 1 commentaires
Libellés : Sports et divertissements
4 mai 2010
Engagé
Publié par Philippe L à 4.5.10 0 commentaires
Libellés : Grand retour du monde
3 mai 2010
Passage N°1
Denys le Chartreux, 1402 - 1471.
Publié par Philippe L à 3.5.10 1 commentaires
Libellés : Passage
21 avril 2010
Piscicole
Publié par Philippe L à 21.4.10 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
17 avril 2010
Lypémane
Publié par Philippe L à 17.4.10 0 commentaires
Libellés : Rainette Gluante
12 avril 2010
Philatéliste
Publié par Philippe L à 12.4.10 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
9 avril 2010
Emberlificoté
Enfin presque..
Publié par Philippe L à 9.4.10 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
3 avril 2010
Désuet
Publié par Philippe L à 3.4.10 3 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
2 avril 2010
Foutraque
Publié par Philippe L à 2.4.10 0 commentaires
Libellés : Rainette Gluante
1 avril 2010
Effrayant
(Pierre Loti, Japonerie d'Automne)
Publié par Philippe L à 1.4.10 0 commentaires
Libellés : Drôle d'écho
29 mars 2010
Sinistre
Publié par Philippe L à 29.3.10 3 commentaires
Libellés : Ponctuation
28 mars 2010
Somnambulique
Grâce à cet état flottant il n'avait pas à chercher un quelconque halo poétique, il lui venait naturellement.
N-B. On notera néanmoins que cet « état flottant », cet état poétique, attirait plus d'inconvénients que d'avantages à notre homme puisque ce dernier était, aussi et surtout, un homme de la rue ; cette rue qui est pleine de danger pour qui subit la douce vérité du rêve et de la narcolepsie réunis.
Publié par Philippe L à 28.3.10 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
24 mars 2010
Léporidesque
(Alphonse Allais, Le Chat noir)
Publié par Philippe L à 24.3.10 0 commentaires
Libellés : Drôle d'écho
23 mars 2010
Engagé
Publié par Philippe L à 23.3.10 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
22 mars 2010
Debordien
Publié par Philippe L à 22.3.10 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
20 mars 2010
Modianesque
Publié par Philippe L à 20.3.10 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
16 mars 2010
Bricoleur
Publié par Philippe L à 16.3.10 1 commentaires
Libellés : Grand retour du monde, Solitude du lecteur de fond
15 mars 2010
Musical ?
P.-S. Nous avions aussi joué un temps avec une flûtiste (traversière)
Publié par Philippe L à 15.3.10 3 commentaires
Libellés : Je chante
12 mars 2010
Nuageux (bis)
(Charles Baudelaire, Le Spleen de Paris)
Publié par Philippe L à 12.3.10 0 commentaires
Libellés : Drôle d'écho
7 mars 2010
Suicidaire
(Alexandre Vialatte, Chroniques de La Montagne)
Publié par Philippe L à 7.3.10 2 commentaires
6 mars 2010
Voyageur
P.-S.- Le lecteur « perspicace et citoyen » se heurtera parfois aux limites du petit bourgeois de son temps, officier de marine, raide et raciste qui voit le Chinois, jaune empressé, rapace et simiesque et le Juif comme le Chinois, mais en pire.
Publié par Philippe L à 6.3.10 1 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
5 mars 2010
Nuageux
Publié par Philippe L à 5.3.10 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
3 mars 2010
Artisanal
Quant aux pirates sans récifs... ils sont loin de la flibuste ! Imaginez un instant Long John Silver cherchant un trésor dans une niche...
Publié par Philippe L à 3.3.10 0 commentaires
Libellés : Grand retour du monde
28 février 2010
Dantesque
Le quadruple rayon des étoiles sacrées mettait sur son visage une telle clarté, qu’il me semblait la voir mieux qu’avec le soleil.
Publié par Philippe L à 28.2.10 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
23 février 2010
Kabbaliste
Un bon point pour le retour de Richard Kind, un bon point pour le type maronnasse accoudé à la porte maronnasse, un bon point pour la reconstitution historique scrupuleuse, un bon point pour la léthargie, un bon point pour Kafka, un bon point pour Yossele Rosenblatt, un bon point pour les arcanes kabbalistiques, un bon point pour rabbi junior, un bon point pour l'absence de ricanement, un bon point pour le futur dans le téléphone, un bon point...
Ce qui nous fait beaucoup de bons points.
Plus sérieusement : Quand l’attribut de la justice se manifeste dans le monde au détriment de l’attribut de la miséricorde, tous les êtres sont frappés, les justes comme les méchants. Car chacun sait que l’être vivant, incapable de répondre aux exigences de la perfection absolue, doit son existence à la miséricorde divine.
Publié par Philippe L à 23.2.10 0 commentaires
Libellés : Rainette Gluante
21 février 2010
Punk
Il est là, de retour ; il rode à nouveau...
Publié par Philippe L à 21.2.10 0 commentaires
Libellés : Grand retour du monde
19 février 2010
Routinier
On en conclura que les routes sont nécessaires et on constatera, amusés, que les « routes virtuelles », elles, nous ramènent curieusement à notre solitude onaniste.
P.-S. Le chemin est autre « solution »....
Publié par Philippe L à 19.2.10 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
18 février 2010
Circulaire
Publié par Philippe L à 18.2.10 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
15 février 2010
Anthropophage
Publié par Philippe L à 15.2.10 0 commentaires
10 février 2010
Rêveur
(Gérard de Nerval, Aurélia.)
Publié par Philippe L à 10.2.10 0 commentaires
Libellés : Drôle d'écho
6 février 2010
Apragmatique
P.-S. Finalement dans Mendiants et Orgueilleux le seul personnage vraiment intéressant est un homme-tronc échappé de chez freaks... Apragmatique par contrainte lui et non par la grâce faussement rebelle d'un quelconque substrat d'âme flottante...
Publié par Philippe L à 6.2.10 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
5 février 2010
Pornographique
Bref le nikab n'est que l'origine du monde (ce qui n'est pas rien...)
Publié par Philippe L à 5.2.10 0 commentaires
Libellés : Grand retour du monde
2 février 2010
Sec
Ne plus ululer avec les lèvres gercées sans avoir disposé, au préalable, une jolie hémophile indienne sur la table...
Publié par Philippe L à 2.2.10 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
29 janvier 2010
Passeur
Je vous recommande Le Jardin des Délices de Jean Noël Boschtach, très statique, très beau, très « parole libérée... »
Publié par Philippe L à 29.1.10 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
22 janvier 2010
Dombaslien
P.-S. Les montées d’escaliers sont de chez Murnau.
Publié par Philippe L à 22.1.10 0 commentaires
Libellés : Rainette Gluante
19 janvier 2010
Anticlérical
Bien à vous.
Publié par Philippe L à 19.1.10 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
16 janvier 2010
Masochiste
Au-dessus de tout ça, le délice est là, il faut savoir souffrir.
Publié par Philippe L à 16.1.10 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond, Sports et divertissements
15 janvier 2010
Fatigué
« Le gouffre est fatigue
la nuit est fatigue. »
(Antonin Artaud, Histoire vécue d'Artaud-Mômo)
Publié par Philippe L à 15.1.10 0 commentaires
Libellés : Drôle d'écho
12 janvier 2010
Attristé
Il y a des morts qui pèsent plus que d’autres.
Publié par Philippe L à 12.1.10 0 commentaires
Libellés : Rainette Gluante
8 janvier 2010
Sentimental
Publié par Philippe L à 8.1.10 0 commentaires
Libellés : Mausolée intérieur
6 janvier 2010
Intériorisé
Le danger est pourtant grand à vouloir ainsi construire l'intérieur en oubliant l'extérieur, le quidam s’écroule parfois sur sa propre intériorité et son voisin ne le voit même pas s’écrouler.
Publié par Philippe L à 6.1.10 0 commentaires
Libellés : Mausolée intérieur
2 janvier 2010
Bipolaire
J'entame le Journal de Valery Larbaud, qui devrait m’occuper un certain temps (plus de 1600 pages, deux kilogrammes de lecture). J'entame également Les Émigrants de W.G. Sebald qui devrait confirmer et affiner mon sebaldisme latent (le volume est plus bref, il comblera aisément mon bipolarisme rampant...)
Publié par Philippe L à 2.1.10 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
28 décembre 2009
Précis
Publié par Philippe L à 28.12.09 0 commentaires
Libellés : Ponctuation, Rainette Gluante, Sports et divertissements
27 décembre 2009
Historien
P.-S. Himmler élevait des volailles bavaroises, Goebbels avait le teint bistre et un pied bot. Goering ressemblait à un cochon antipathique (que les cochons antipathiques m'excusent). Ah oui sinon, lire Ian Kershaw...
Publié par Philippe L à 27.12.09 0 commentaires
Libellés : Grand retour du monde
22 décembre 2009
Sage
Publié par Philippe L à 22.12.09 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
21 décembre 2009
18 décembre 2009
Chafouin
Publié par Philippe L à 18.12.09 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
15 décembre 2009
Courtois
« Il avait dû saluer les demoiselles Skinner et il avait eu chaque fois l'impression que la terre s’ouvrait sous ses pas au moment où il soulevait son chapeau. »
(Samuel Butler, Ainsi va tout chair)
Publié par Philippe L à 15.12.09 0 commentaires
Libellés : Drôle d'écho
14 décembre 2009
11 décembre 2009
Equitable
Publié par Philippe L à 11.12.09 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
8 décembre 2009
Virginale
Publié par Philippe L à 8.12.09 0 commentaires
Libellés : Grand retour du monde
7 décembre 2009
Blême
« Il savait que les pleurs viennent d’un mouvement particulier des petites glandes qui sont sous les paupières, et qui sont agitées par une procession d’atomes sortie du cœur, lorsque le cœur lui-même a été frappé par la succession d’images colorées qui se détachent de la surface du corps d’une femme aimée. Il savait que l’amour n’est causé que par le gonflement des atomes qui désirent se joindre à d’autres atomes. Il savait que la tristesse causée par la mort n’est que la pire des illusions terrestres, puisque la morte avait cessé d’être malheureuse et de souffrir, tandis que celui qui la pleurait s’affligeait de ses propres maux et songeait ténébreusement à sa propre mort. Il savait qu’il ne reste de nous aucun double simulacre pour verser des larmes sur son propre cadavre étendu à ses pieds. Mais, connaissant exactement la tristesse et l’amour et la mort, et que ce sont de vaines images lorsqu’on les contemple de l’espace calme où il faut s’enfermer, il continua de pleurer, et de désirer l’amour, et de craindre la mort. »
(Marcel Schwob, Lucrèce, Poète)
Je crois me souvenir que Deleuze dans ses conversations avec Claire Parnet (abécédaire) affirmait détester l’érudition paonnante, l’érudition n’étant qu’un outil au service d’une pensée et rien de plus, Deleuze dézinguait Umberto Eco par exemple … Voilà tout ça pour dire que Schwob lui était un grand érudit , qu’il faisait très bien la roue même par temps sec et que merde quoi toutes ces choses savantes étalées n’étaient qu’au service de la magie du texte , qu’un facteur déclenchant, mais primordial !
Schwob érudit surdoué adolescent pratique le sanscrit, l’argot du moyen âge et couramment un troupeau de langues mortes ou vivantes, le tout avec cette tête blême presque bizarre qui le voit échouer de hautes études (normal bidule) pour finir journaliste ! Il sera chroniqueur et critique littéraire avec tout ce qu’il sait le bougre, c’est bien vain ! Schwob sera par exemple dans ses petites activités rémunératrices le grand défenseur de Stevenson … son écrivain, son frère d’armes anglo machin avec qui il aura tellement de point commun (à l’époque et dans leurs postérités respectives) … Donc Schwob fait le zigoto dans les journaux et trainouille dans le monde littéraire ; on le voit chez les Goncourts , Gide lui tourne autour (et lui volera beaucoup) , il fait la nouba blême avec Jean Lorrain et un Anglais bizarre aussi … Oscar Wilde … Pourtant un peu à côté de l’accessoire Schwob poursuit un chemin plus adhérent avec lui-même … Il publie un recueil d’articles « Spicilège » où il parle de François Villon , de la coquille et en règle générale des criminels blêmes, eux aussi … Il parle également et toujours beaucoup de Stevenson … La discrète machine littéraire est en route… Suivront deux trois choses avant les « Vies Imaginaires » qui devrait m’occuper (je m’égare c’est une manie) notamment un voyage dans les mers du Sud dans les traces de Stevenson (c’est une manie) et un mariage avec l’actrice Marguerite Moreno de chez Guitry ; vous voyez « Le Roman d’un Tricheur » la comtesse évaporée ? C’est elle.
Bon, Dieu me tamponne, recadrons les débats ! « Les Vies imaginaires » ! Que fait Schwob de son érudition ? Et bien on dira qu’il brode … et merveilleusement ! Il est évident que même si c’est un socle cette érudition n’est qu’un prétexte, un piège où il s’immobilise avec grâce pour mieux broder ... Chacun sait qu’en sortant un peu du canevas on invente, Schwob invente donc sans bouger au milieu d’un piège !
Voilà donc qu’à partir de savoirs acquis (les grecs, Defoe et de sombres Anglo-saxons…) notre ami monte une sauce où l’imaginaire est l’ingrédient décisif, contournant le vrai pour trouver la vérité de ses sujets. Empédocle, Pocahontas, Paolo Uccello et une cohorte d’imaginés merveilleux… écumeurs de routes, bandits, assassins, jeunes filles enlaidies et gentilshommes de fortune... Toutes ces vies rassemblées et évoquées dans de minces notices biographiques au style sec et coupant d’un classicisme avéré et sybarite au milieu des follets abscons symbolistes de l’époque ! Sobriété presque clinique au service de toutes ces vies évoquées. Vies pleines de stupeur et de cruauté morbide, d’horreur confirmée et d’où se dégage un charme obscur. On notera une fascination pour les corps, pour les corps vivants ou … morts … pendus et déjà noirs au bout d’une corde ! Une fascination pour les étoffes qui entourent les corps chauds ou froids… Garni de choses finalement assez bizarres le père Schwob. On notera également une prédilection bienveillante pour les exclus et les errants, pour cette sourde famille en dehors de la société où les individus ne valent que part aux mêmes en dehors de toute organisation sociale et de toute préoccupation matérielle ; anarchisme ontologique de Marcel Schwob ! Il finira mort assez jeune en « aventurier passif » et sa descendance littéraire ne finira plus d’enfler de Borges à Pierre Michon (en passant par l’azimuté Artaud et son Uccello à lui.) Constatation : le flow deleuzien parfois fourche et Schwob n’est pas Umberto Eco, assurément et bienheureusement.
Publié par Philippe L à 7.12.09 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
6 décembre 2009
Lucide
« Et tout à coup ce filet d’eau sur un volcan, la chute mince et ralentie de l’esprit. »
(Antonin Artaud, le Pèse-nerfs)
Publié par Philippe L à 6.12.09 0 commentaires
Libellés : Drôle d'écho
30 novembre 2009
Autoérotique
Alors, bon que faire pour préserver ce secret ? Trouver un magasin de lingerie fine et se mettre à la recherche d’un mono soutien-gorge, éviter le regard suspicieux d’une vendeuse commissionnée et retorse, inventer un stratagème, tout un art de l’esquive et de la dissimulation ; une vraie raison de vivre.
Publié par Philippe L à 30.11.09 1 commentaires
Libellés : Monsieur Hermès et moi
29 novembre 2009
Puéril
Publié par Philippe L à 29.11.09 0 commentaires
Libellés : Mausolée intérieur
26 novembre 2009
Fatigué
(Paul Valéry, L’infini esthétique)
Publié par Philippe L à 26.11.09 0 commentaires
Libellés : Drôle d'écho
23 novembre 2009
Manuel
Publié par Philippe L à 23.11.09 0 commentaires
Libellés : Sports et divertissements
22 novembre 2009
Désinvolte
Publié par Philippe L à 22.11.09 0 commentaires
Libellés : Mausolée intérieur
19 novembre 2009
Italique
Publié par Philippe L à 19.11.09 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
16 novembre 2009
Bougonnant
P.-S. L’enchainement n’est pas si saugrenu que ça puisque Bachelard fut le témoin de mariage de Dutourd Jean (ce qui ne s’invente pas). J'attends les cailloux.
Publié par Philippe L à 16.11.09 2 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
13 novembre 2009
Inquiétant (Je suis)
En attendant d'arriver à bon port, je picore chez Bachelard et dans sa Poétique de la rêverie, un livre de chevet qui supporte très bien grain et roulis.
Publié par Philippe L à 13.11.09 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
12 novembre 2009
Embarrassé
Mars de Fritz Zorn. Je tournai autour depuis longtemps en le redoutant. Avec raison puisque lecture faite ce livre est effectivement redoutable, voir plus.
Publié par Philippe L à 12.11.09 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
11 novembre 2009
Rêveur
(George du Maurier, Peter Ibbetson)
Publié par Philippe L à 11.11.09 0 commentaires
Libellés : Drôle d'écho
9 novembre 2009
Glandulaire
Pour ce qui est des péripéties, entre les pogroms et le Collège de France, Voronoff avait commencé par tester sur lui-même ses revigorantes expériences. En 1889 il s’était injecté des tissus de testicules de cochon d'inde dans le scrotum avec un résultat problématique puisque nul quant à la vigueur. Pas découragé il s'oublia (et les cochons d'inde avec) un peu par la suite et poursuivis ses bidouillages sur d'autres bestioles moins rabat-joies... moutons, chèvres, taureaux... Les testicules de ces bestioles jeunes et pimpantes étaient transplantés sur d'autres, plus décrépites et ramollies avec cette fois-ci un résultat totalement concluant : les vieux boucs revivaient à la lubricité et Voronoff décida de passer derechef à l'étape suivante : l'homme et son corps spongieux !
Notre toubib madré commença par pratiquer la transplantation de testicules de criminels fraîchement exécutés sur des millionnaires rabougris. Le succès fut tel qu'il fut bientôt à court d'assassins assassinés ! Avec bonheur il utilisa alors en « remplacement » des testicules de chimpanzés et de babouins (on y vient) !
Au début des années 1930, des milliers d'hommes avaient ainsi été traités par les techniques revigorantes de Voronoff. Pour faire face à la demande, il fit bâtir sa propre ferme à singes à Menton et il employa un ancien gardien de cirque pour gérer et diriger le tout.
Ensuite ce fut le Collège de France et bizarrement le discrédit, un procès en charlatanerie et en psychosomatisme que rien ne pouvait laisser prévoir. Nous resterons silencieux quant à cette disgrâce que ne méritait visiblement pas le bon Docteur Voronoff.
P.-S. Outre une vigueur toute nouvelle, le traitement Voronoff était censé soigner la myopie, les troubles de la mémoire et la « dementia praecox » un bon remède en somme.
E. E. Cummings parle d'un « célèbre docteur qui insère des glandes de singe dans des millionnaires » (« famous doctor who inserts monkeyglands in millionaires »).
Dans les soirées chics des années vingt, les mots « glandes de singe » étaient sur toutes les lèvres.
Publié par Philippe L à 9.11.09 1 commentaires
Libellés : Sports et divertissements
7 novembre 2009
Patagon
J’étais amoureux de la Patagonie bien avant ce triste individu, amoureux d’une terre inaccessible, d'une contrée inventée, d'une sorte de trouée poétique dans les brumes des mers du Sud, et Florent Pagny a souillé tout ça. Oui Florent Pagny est un tueur de rêves et il a une énorme dette envers les miens.
Publié par Philippe L à 7.11.09 0 commentaires
Libellés : Drôle d'écho, Ponctuation
6 novembre 2009
Chic
Publié par Philippe L à 6.11.09 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
4 novembre 2009
Fétichiste
L'amour est l'uniforme de mon infirmière dénudée.
Publié par Philippe L à 4.11.09 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
2 novembre 2009
Identitaire
Publié par Philippe L à 2.11.09 0 commentaires
Libellés : Grand retour du monde
1 novembre 2009
Nocturne
Publié par Philippe L à 1.11.09 0 commentaires
Libellés : Mausolée intérieur