Mars de Fritz Zorn. Je tournai autour depuis longtemps en le redoutant. Avec raison puisque lecture faite ce livre est effectivement redoutable, voir plus.
12 novembre 2009
11 novembre 2009
Rêveur
(George du Maurier, Peter Ibbetson)
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Libellés : Drôle d'écho
9 novembre 2009
Glandulaire
Pour ce qui est des péripéties, entre les pogroms et le Collège de France, Voronoff avait commencé par tester sur lui-même ses revigorantes expériences. En 1889 il s’était injecté des tissus de testicules de cochon d'inde dans le scrotum avec un résultat problématique puisque nul quant à la vigueur. Pas découragé il s'oublia (et les cochons d'inde avec) un peu par la suite et poursuivis ses bidouillages sur d'autres bestioles moins rabat-joies... moutons, chèvres, taureaux... Les testicules de ces bestioles jeunes et pimpantes étaient transplantés sur d'autres, plus décrépites et ramollies avec cette fois-ci un résultat totalement concluant : les vieux boucs revivaient à la lubricité et Voronoff décida de passer derechef à l'étape suivante : l'homme et son corps spongieux !
Notre toubib madré commença par pratiquer la transplantation de testicules de criminels fraîchement exécutés sur des millionnaires rabougris. Le succès fut tel qu'il fut bientôt à court d'assassins assassinés ! Avec bonheur il utilisa alors en « remplacement » des testicules de chimpanzés et de babouins (on y vient) !
Au début des années 1930, des milliers d'hommes avaient ainsi été traités par les techniques revigorantes de Voronoff. Pour faire face à la demande, il fit bâtir sa propre ferme à singes à Menton et il employa un ancien gardien de cirque pour gérer et diriger le tout.
Ensuite ce fut le Collège de France et bizarrement le discrédit, un procès en charlatanerie et en psychosomatisme que rien ne pouvait laisser prévoir. Nous resterons silencieux quant à cette disgrâce que ne méritait visiblement pas le bon Docteur Voronoff.
P.-S. Outre une vigueur toute nouvelle, le traitement Voronoff était censé soigner la myopie, les troubles de la mémoire et la « dementia praecox » un bon remède en somme.
E. E. Cummings parle d'un « célèbre docteur qui insère des glandes de singe dans des millionnaires » (« famous doctor who inserts monkeyglands in millionaires »).
Dans les soirées chics des années vingt, les mots « glandes de singe » étaient sur toutes les lèvres.
Publié par Philippe L à 9.11.09 1 commentaires
Libellés : Sports et divertissements
7 novembre 2009
Patagon
J’étais amoureux de la Patagonie bien avant ce triste individu, amoureux d’une terre inaccessible, d'une contrée inventée, d'une sorte de trouée poétique dans les brumes des mers du Sud, et Florent Pagny a souillé tout ça. Oui Florent Pagny est un tueur de rêves et il a une énorme dette envers les miens.
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Libellés : Drôle d'écho, Ponctuation
6 novembre 2009
Chic
Publié par Philippe L à 6.11.09 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
4 novembre 2009
Fétichiste
L'amour est l'uniforme de mon infirmière dénudée.
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Libellés : Ponctuation
2 novembre 2009
Identitaire
Publié par Philippe L à 2.11.09 0 commentaires
Libellés : Grand retour du monde
1 novembre 2009
Nocturne
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Libellés : Mausolée intérieur
30 octobre 2009
Doux
Tais-toi. N’explique rien : Tais-toi...
J’ai suivi le conseil... J’ai connu l’irrésistible puissance de la douceur... Et j’ai appris à manger les oranges d’une certaine façon... »
(Valery Larbaud, A.O. Barnabooth)
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Libellés : Drôle d'écho
27 octobre 2009
Lucide
Publié par Philippe L à 27.10.09 4 commentaires
Libellés : Mausolée intérieur
26 octobre 2009
Cinétique
Publié par Philippe L à 26.10.09 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
24 octobre 2009
Bovien
(Emmanuel Bove, Armand)
Publié par Philippe L à 24.10.09 0 commentaires
Libellés : Drôle d'écho
21 octobre 2009
Chargé
Je suis plus alcoolique qu'ecstazeux. L’ecstasy me fait tout chaud avec la bouche pâteuse ; cela favorise certainement le cunnilingus abrasif, mais c’est parfois gênant pour qui affectionne une pratique plus lustrée.
Publié par Philippe L à 21.10.09 0 commentaires
Libellés : Sports et divertissements
18 octobre 2009
Transtextuel
Publié par Philippe L à 18.10.09 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
16 octobre 2009
Soviétique
Publié par Philippe L à 16.10.09 0 commentaires
Libellés : Sports et divertissements
11 octobre 2009
Triste
Publié par Philippe L à 11.10.09 0 commentaires
Libellés : Grand retour du monde
9 octobre 2009
Cubiste
Publié par Philippe L à 9.10.09 0 commentaires
Libellés : Mausolée intérieur
7 octobre 2009
Psychopathe
Méthodiquement je prépare une bâche et une scie égoïne pour demain soir. Moi je « travaillerais » en silence.
Publié par Philippe L à 7.10.09 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
5 octobre 2009
Nabokovien (bis)
(Valery Larbaud, Des prénoms féminins)
Publié par Philippe L à 5.10.09 0 commentaires
Libellés : Drôle d'écho, Grand retour du monde
1 octobre 2009
Insubmersible
« L'immersion chasse pour un temps les simulacres et conduit vers cet ailleurs éclairé des formules tragiques de la création »
Le sous-marin est un beau véhicule qui outre la navigation subaquatique ouvre moult écoutilles digressives. On se retrouve ainsi plongé dans les confidences d'un marin à la sexualité plus déviante que ma main droite, dans les souvenirs d'un autre happé par la fatalité dégueulasse du groupe, le nazisme, les origines du nazisme, ce genre de chose... mais toujours dans une pâte légère et impressionniste, avec du mystère et un beau style (poétique et désuet ?). Le sous-marin est un lieu favorable à l'introspection et à ses épanchements, une fois échoué sur une île tropicale qui passait par là, il n'est plus qu'un objet hétéroclite autour duquel tourne deux trois sauvages. Conrad et Kurtz rodent et le panthéisme avec.
On dira que tout ça commence chez Jules Verne, passe par Gracq pour mieux finir chez Conrad.
N. B. Les deux dernières pages en forme de pirouette sont ratées et trop malignes pour être honnêtes , c'est dommage le reste est presque impeccable.
Publié par Philippe L à 1.10.09 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond