14 mai 2008

Dasein

La prunelle de mes yeux vient de supporter douze minutes de Joe Dasein et me voilà suicidaire et visqueux. Oubliez le début simili polonais (russe ?) et quasi croquignolet, oubliez la chanteuse assassinée par elle-même, oubliez l'ignominieux pont disco et les staccatos de violons. Oubliez tout ça et écoutez vraiment. Ecoutez au-delà de la patine de cynisme qui vous engoncent bien trop souvent ! Voilà une moelle d’existentialisme en pleine combustion et accessoirement une grande chanson poisseuse.

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