22 novembre 2017

Beyliste

A Brunswick Stendhal est assez étanche aux « valeurs du travail ». Son barbier le réveille aux alentours de 8 heures. Ensuite, rasé de près, il lit tranquillement. Puis c’est sa leçon d’allemand, cette langue parlée par des ennuyeux mais qui a deux trois mots expressifs pour elle. La leçon d’anglais suit la leçon d’allemand… Rentré chez lui, lecture à nouveau, pendant trois heures. Puis diner, mouton grillé, pommes frites et salade. Drôle de digestion après diner, cheval pendant une heure. Stendhal passe devant la fille du cordonnier, elle lui sourit, c’est le meilleur moment de la journée. Le soir venu, rendez-vous avec Charlotte une beauté de 25 ans qui en parait 32. Voilà : les journées allemandes de Stendhal frôlent la barbarie, elles ne sont jamais civilisées par les « valeurs du travail », il faut bien avouer que tout cela est terrifiant.

2 commentaires:

Ph.Billé a dit…

Dans quoi lisez-vous ça?

Philippe L a dit…

Dans le Journal de Stendhal.