6 juillet 2008

Alibi

Jacques Offenbach devant la salle Favart en flammes se fit porter un fauteuil sur lequel il posa goulûment 15 cm de fesses afin de mieux profiter du spectacle. C’était le 25 mai 1887 pendant le seconde combustion de la salle déjà mentionnée - la première combustion datait de 1838-. La principale victime de cette charbonneuse histoire fut la partition des Contes d'Hoffmann. Force du hasard, méphistophélique coïncidence, la version allemande de cette même partition avait été , à l’identique, réduite en cendres, lors de l'incendie du Wiener Ringtheater (Vienne) en décembre 1881 ; un beau divertimento, plus de 300 victimes, sûrement des mélomanes fort marris de se voir ainsi calcinés alors qu’ils étaient là pour le comique et l’opéra bouffe. Pour ce qui est du quidam incertain posé sur un fauteuil devant les flammes en furie - une drôle de valse viennoise - toutes les hypothèses sont possibles et plausibles, que faisait Jacques Offenbach dans la nuit du 8 décembre 1881 ?

Pour finir, il est évident, qu’aujourd’hui, nous ne parlerons pas de Pouchkine et de sa fameuse nonchalance à la veille de son duel fatal.

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