10 novembre 2008

Freudien

Moyennant une discrète négociation avec nous même et afin d'empêcher l’éventuelle monotonie d’un hypothétique coma lectoral, nous basculerons, à l’alternat, de Rousseau à Svevo…

En pleine circonvolution, ton sur ton, et comme damasquinés sur un canapé écru, nous entamerons alors La Conscience de Zeno ce premier grand roman psychanalytique du siècle dernier… ce bidule tordu en forme de machin.. ce bidule avec des canapés, ce bidule plein de choses débordantes de trucs… mais pas de turcs, enfin pas encore… … Cette lecture devra être faite, en pleine conscience fluctuante, une pièce de un euro discrètement lovée au creux de la main moite ; pratique bien curieuse qui ne facilitera pas le décryptage mais qui s’imposera tant il faut savoir être payé pour être récompensé… oui il faut savoir s’imaginer premier cabot venu, circonspect et caboche en biais devant l’aspartame… néanmoins nous remuerons la queue, suis-je bien clair ?

NB : j’ai bien la fâcheuse impression que le tout est traduit avec les pieds ; c’est un problème. Ajoutons que la préface également fomentée par la traductrice est aussi enthousiasmante qu’un congrès de VRP monozygotes à chapeaux mous…. pour un peu c’est du Magritte, mais il n’y a pas de peu…

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