27 septembre 2009

Architectural

Dans son De architectura, Vitruve (1er siècle av.J.-C.) a établi certains canons que chaque architecte, travaillant dans le religieux, doit encore respecter au risque de s'envoler sur un boulet tel le fameux baron teuton. Au nombre de ces canons il y a celui qui affirme, et prouve, qu'un édifice ne peut être ordonné sans proportions ni rapports et que pour ce faire il doit montrer la plus grande analogie possible avec un corps bien formé. On constate que selon les données de la nature, le visage correspond au dixième de la taille de l'homme (excepté les mentons proéminents) . Il existe aussi des mesures relatives au tronc, aux bras et aux jambes. De là découle l'idée, assez finaude finalement, d'appliquer cette règle aux édifices sacrés dont les éléments doivent être en proportion avec leur taille générale. Ainsi en scrutant attentivement la moindre cathédrale qui passe le quidam curieux constate que les proportions du saint bâtiment reposent invariablement sur l'emploi de ce système relatif au corps humain. La cathédrale entière est répartie autour du corps : jambes dans la nef, tronc dans la croisée du transept et tête dans le chœur. Ce symbolisme pythagoricien est imparable ! Seul hic, il faut savoir choisir ses modèles, imaginons une basilique élevée sur un patron-base Bogdanoff , il y aurait du sybarite dans l'air !

P.-S. Que Dieu nous préserve de Ludivine Sagnier et de son tronc !

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