On peut faire la sociologie du sein, sa philosophie et sa poétique, on peut aussi faire son économie, mais il y a là une certaine perte de sens.
Je suis décevant
8 décembre 2025
6 décembre 2025
De la sociologie
Le danger de la sociologie c'est quelle construit ses hypothèses comme des vérités absolues, qu'elle agite les petits drapeaux du « c'est prouvé » pour clore tout débat. Le dogmatique remplace la perception climatique du monde, l'autorité des « savoirs » étouffe la critique avec la sournoise habilité d'un boa constrictor. Et nous voilà rendus à ce que la sociologie elle-même pensais combattre : une nouvelle forme de tyrannie cachée sous les oripeaux des courbes graphiques et des concepts.
5 décembre 2025
De l’auto-ironie
Tant qu'à se gausser du monde, autant commencer par soi-même.
Il faut prendre les Essais de Montaigne dans leur sens premier, c'est-à-dire qu'il n'y est question que de « modestes » tentatives. Montaigne s'essaie lui-même, ne conclut rien. Fait acte d'auto-ironie en permanence.
L'auto-ironie de Baudelaire est tragique, pleine d' « ailes de géant » qui l’ empêche de marcher.
L'auto-ironie de Kafka, c'est le sourire noir de celui qui tente de comprendre les règles de sa propre exécution.
L'auto-ironie de Walser est une stratégie de survie par légèreté assumée.
L'auto-ironie de Schulz n'est pas un ricanement sur lui-même, c'est le sourire étouffé d'un « fœtus attardé » qui voyait sa propre décrépitude, sa future décomposition comme une épopée.
L’auto-ironie de Proust est dans la longueur de ses phrases d’asthmatique.
L'auto-ironie de Cioran est le privilège de son âme blessée, le témoignage d’une brisure secrète, un aveu, ou le masque qu’emprunte la pitié qu'il peut éprouver pour lui-même.
Il n'y a pas d'auto-ironie chez Heidegger.
L'auto-ironique est un sceptique qui rentre chez lui.
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26 novembre 2025
Du snobisme
— Le bovarysme est-il une forme de snobisme, ou est-ce l’inverse ?
— Il ne faut pas les opposer, c’est une question d’échelle. Le bovarysme est plus vaste que le snobisme ; on pourrait même dire qu’il l’englobe, comme il englobe toutes les formes d’illusions sur soi-même.
— Le snobisme est donc une sous-catégorie du bovarysme ?
— Disons que c’est plutôt un symptôme du bovarysme. Emma Bovary pense que si elle accède à la haute société – le bal de la Vaubyessard –, elle guérira de son ennui. C’est une erreur de diagnostic. Le vrai snob, ce que n’est pas Emma, fleurit sur une sorte de bovarysme ; mais il ne fait pas d’erreur de diagnostic, il est toujours en pleine conscience de la facilité et des difficultés de ses buts à atteindre.
— Oui, il se contente d’épater la galerie, alors que le bovaryste est un rêveur tragique qui finit par croire à son propre mensonge, jusqu’à en mourir. Bref, il n’y a pas de snobs tragiques.
— Tu as raison. Le snob est un bovaryste triomphant qui a réussi à s’objectiver. Il ne souffre pas de l’écart avec le réel, il le comble par l’artifice. Le bovaryste est, lui, un illusionné qui se heurte à un réel qui ne plie pas.
— Le snob est donc un « cas particulier ».
— Oui, un « cas particulier » et un symptôme.
— Ou une version sociale du bovarysme.
— C’est là où les choses se compliquent encore plus. Le bovarysme s’applique à tout, tandis que le snobisme semble se réduire à l’unique champ social. Ce n’est pas entièrement vrai, et ça nous embarque dans des questions qui pourraient durer des heures. Le snobisme est aussi une posture, dans le sens de pose, existentielle, et une maladie du désir.
(Plus tard)
— Pour en revenir à la discussion que nous avons eue tout à l’heure, un autodidacte ne risque-t-il pas de tomber dans le snobisme plus facilement ?
— Pas nécessairement, le risque principal de l’autodidacte, c’est de faire de la surcompensation, d’étaler son savoir ou d’utiliser des références obscures pour mieux bluffer l’assistance. Il s’agit davantage d’un syndrome, celui de l’imposteur, que de snobisme pur et simple.
— Oui, c’est vrai. D’autre part, l’autodidacte est un solitaire qui n’a pas de caste à défendre, et par conséquent pas de codes d’exclusion à respecter. De surcroît, un autodidacte atteint de snobisme est très aisément repérable. On le perçoit immédiatement prétentieux ou arrogant.
— En fait, le plus grand risque de l’autodidacte, c’est surtout l’isolement intellectuel.
— Ça et une sorte de repli un peu dandy qui me semble l’exact opposé du snobisme.
— Tu as raison. Le snob veut entrer dans le monde, le dandy veut en sortir. Le problème, c’est qu’à force de fuir la « bêtise mondaine », il finit par cultiver ses propres erreurs en serre chaude. Le drame de l'autodidacte qui se coupe du monde, c'est qu'il devient le seul juge de sa propre intelligence. Il n'a plus de contradicteurs, seulement ses propres échos. Et avoir raison tout seul, c'est souvent la première étape vers la folie douce. Voilà pourquoi l’autodidacte ne doit pas confondre l'autonomie avec l'autarcie. Pour que sa pensée vive, il faut qu'elle risque d'être contredite, voire ridiculisée. S'il s'enferme dans sa tour d'ivoire par peur d'être snob, il ne produira rien d'autre que du silence.
— Ton tableau est un peu noir.
— Un peu. L'autodidacte transformé en dandy se sauvera en étant une œuvre d’art vivante.
— Et le snobisme comme vertu, ça peut être pas mal. Je ressens le repli comme un snobisme ultime ?
— Oui, car le snob ultime est forcé de s’inventer un monde intérieur d’une telle richesse qu'il en devient, de facto, une œuvre d’art. Non, parce que c'est aussi une prison de verre.
— Si l’exercice de la vertu doit se faire sans contrepartie, elle va y perdre toute substance.
— Il y a certainement des snobs aux actes vertueux, mais le snobisme est par nature incompatible avec la pureté et la vertu. Le snob vertueux instrumentalise la vertu comme un signe de distinction sociale, ce qui en corrompt la nature même. Ou alors ton snob ultime n'est pas un snob mais un dandy ultime, un isolé. Bref, Robert de Montesquiou n'était pas Jacques d'Adelswärd-Fersen.
— Tout cela me dépasse, je voulais juste exprimer l’idée que le snobisme n’est pas forcément synonyme de crétinerie. Et puis cela me fait penser qu’on est sûrement snob malgré soi, alors qu’on choisit forcément d’être dandy.
— Le snobisme comme vertu n'existe que par une autonomie si radicale qu'elle cesse de chercher la validation de la société et ce n'est plus du snobisme, c'est autre chose. Bon, il est vrai que tout cela manque cruellement de sautillement. Changeons de sujet. Tiens, abordons la question du kitsch. En changeant de camp, le kitsch est-il devenu Camp ?
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Libellés : Dialogue
23 novembre 2025
Du kitsch
Nous sommes passés du kitsch au Camp, puis à la version subventionnée du Camp, c'est-à-dire l'art post-moderne, puis à sa marchandisation capitaliste. En somme, un drôle de chemin menant de la naïveté au cynisme en passant par la case ironie. Comme le disait l'ami Baudrillard : «L'art est devenu la conspiration de l'art.» Le crime est parfait.
Publié par Philippe L à 23.11.25 0 commentaires
Libellés : ..., Essai, Passage, Ponctuation
21 novembre 2025
Infernal
Pour Cioran, seul l'enfer rend le christianisme respectable. Pour Nietzsche, le même enfer n'est que le ressentiment de très anciens chrétiens projeté dans l'au-delà ; pour Pascal, c'est l'enfer qui permet à l'homme d'être lucide, car chacun sait que la lucidité commence par la terreur.
Publié par Philippe L à 21.11.25 0 commentaires
19 novembre 2025
Drôle d'écho (2)
« Nous courons sans souci dans le précipice après que nous avons mis quelque chose devant nous pour nous empêcher de le voir. » (Pascal)
« Ce matin (10 juin) un instant avant de me réveiller, au point d’expiration d’un cauchemar, j’ai rêvé que je me trouvais au bord du précipice originel, en pleine élaboration du chaos. » (Cioran)
Bref, Pascal tombe dans le précipice que Cioran a rêvé. Nous voilà bien.
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Libellés : Drôle d'écho
17 novembre 2025
Muet
La conversation offre parfois un duel un peu fin où l'on soustrait sa pensée pour sauver son intégrité, car le langage n'est pas le don, mais la parade du secret.
Bref, parler, c'est taire avec art.
Publié par Philippe L à 17.11.25 0 commentaires
Libellés : Nocturne
Fixé
Le but n'est pas de fixer l'Idée, mais de laisser sa trace s'évanouir comme un étonnement.
Publié par Philippe L à 17.11.25 0 commentaires
Libellés : Nocturne
16 novembre 2025
Drôle d'écho
« Je pense les choses telles qu'elles sont, et elles se trouvent conformes à ma pensée, car elles sont comme je les pense. » (Bossuet)
« En écrivant ma pensée, elle m'échappe quelquefois. Mais cela me fait souvenir de ma faiblesse que j'oublie à toute heure, ce qui m'instruit autant que ma pensée oubliée, car je ne tiens qu'à connaître mon néant. » (Pascal)
Bref, Bossuet est dans la certitude, Pascal dans le doute. C'est certainement la différence entre un orateur et un penseur.
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Libellés : Drôle d'écho
15 novembre 2025
Cardiovasculaire
La systole est le nœud de l'idée ; la diastole, l'ombre du Verbe, le rythme est le cœur oscillant de la phrase.
Publié par Philippe L à 15.11.25 0 commentaires
Libellés : Nocturne
3 novembre 2025
Borné
(L'heure du chiasme)
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Libellés : PO/M
2 novembre 2025
Chatouilleux
Le prurit est le vestige du lien social perdu, un rappel que se gratter à deux valait mieux que se gratter seul.
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Libellés : Bulletin neurasthénique, Sports et divertissements
Amoureux
Tous de force, nous plie tous la douleur plus forte,
« Car comme un clou par l'autre est repoussé, L'amour par l'autre est soudain effacé. » (Ronsard)
Pour Hölderlin l'amour est plié, pour Ronsard il est chassé. Faut-il en déduire que les histoires de cœur quelles soient la matière première de la transformation de l'âme ou un effet collatéral de sa nature volatile, sont ontologiquement douloureuses ?
Publié par Philippe L à 2.11.25 0 commentaires
Libellés : Drôle d'écho
26 octobre 2025
Glorieux
« S’il y a de la gloire, elle est infuse en moi superficiellement par la trahison de ma complexion, et n’a point de corps qui comparaisse à la vue de mon jugement. J’en suis arrosé, mais non pas teint. » (Montaigne)
« La douceur de la gloire est si grande, qu'à quelque chose qu'on l'attache, même à la mort, on l'aime. » (Pascal)
« Paris : des insectes comprimés dans une botte. Être un insecte célèbre. Toute gloire est risible ; celui qui y aspire doit vraiment avoir le goût de la déchéance. » (Cioran)
Montaigne effleure la gloire et s'en défait par tempérament, Pascal la ressent et la craint, Cioran la pulvérise par lucidité.
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Libellés : ..., Drôle d'écho
25 octobre 2025
Coléreux
« On ne peut faire le moindre pas vers la "perfection" tant qu’on demeure prisonnier de la colère. Or, quoi que je fasse, j’y suis sujet. Je sais bien qu’il est dégradant de s’y livrer, je n’y puis rien. Si ; – j’arrive à ne pas passer à l’acte, à ne pas tirer les conclusions auxquelles mes "accès" devraient inévitablement me conduire. L’obsession de l’inanité universelle, c’est à elle que je dois de n’avoir pas commis quelque acte irréparable. Car je n’ai triomphé de la colère et surtout de ses suites que par le recours bienfaisant à l’à quoi bon ? (Cioran)
« Quand je me courrouce, c’est le plus vivement, mais aussi le plus brièvement et secrètement que je puis : je me perds bien en vitesse et en violence, mais non pas en trouble, si que j'aille jetant à l’abandon et sans choix toute sorte de paroles injurieuses, et que je ne regarde d’asseoir pertinemment mes pointes où j’estime qu’elles blessent le plus : car je n’y emploie communément que la langue. » (Montaigne)
Soit deux manières de ne pas laisser la fureur gouverner : la laisser s'éteindre toute seule par les mots et par simple épuisement physiologique chez Montaigne ; l’annuler par la philosophie, l'à quoi bon comme antidote, une sorte de sagesse négative chez Cioran.
Publié par Philippe L à 25.10.25 0 commentaires
Libellés : Drôle d'écho
2 janvier 2023
Un cancre
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Libellés : PO/M
11 septembre 2022
Diaristique
Après une longue et pénible chasse à la coquille, voilà « mon » livre. C'est un vague Journal partiellement expurgé de l'intime où il est surtout question de météorologie, de livres certainement un peu mal lus, de quelques voyages plus ou moins exotiques, du morne agrégat du quotidien et des larges vicissitudes du labeur rémunéré. Ce vague Journal vous n'êtes pas obligés de le lire entièrement. Vous pouvez l'ouvrir au gré du hasard, picorer dedans, vous laisser emporter ou pas. Vous n'êtes même pas obligés de l'ouvrir. Vous pouvez par exemple l'utiliser pour caler une commode chiquement boiteuse. Bref, vous pouvez faire tout ce que vous voulez avec lui.
Je ne me suis pas enquiquiné pour la couverture, me contentant d'un minimalisme lactescent de bon aloi. Ma petite affaire n’a pas d'index, son prix est de 22.54 € et elle est commandable à cette adresse.
L'investissement est un peu excessif, mais mon train de vie ne cesse pas d'enfler, alors faites un petit effort. Merci d'avance.
P.-S. Ma chasse aux coquilles aura été bien vaine. Ouvrant mon machin diaristique à la page 220 j'en dénombre pas moins de deux. Dieu que tout cela est fatigant !
Publié par Philippe L à 11.9.22 0 commentaires
Libellés : Mausolée intérieur
26 mars 2022
Antonymique (2)
Publié par Philippe L à 26.3.22 0 commentaires
Libellés : Traduction antonymique
19 mars 2022
Larmoyant
Que deviennent les larmes que l’on ne verse pas ? Jules Renard disait que la plus sotte exagération était celle des larmes. Elles l’agaçaient comme un robinet qui ne ferme plus. Pour lui chaque pensée absorbant une larme, il n’était pas question de penser et pleurer en même temps. Cela ne l’empêchait pas d’avoir le cœur rempli de feuilles mortes. Il y a un beau poème de Léon-Paul Fargue qui tourne autour des larmes taries, les larmes non versées d’un type qui vacille au sommet du désespoir. Il monte, monte… il monte au-dessus des hommes, il a du chagrin, il souffre, il n’y a plus de coton dans son cœur. Chez Mallarmé on ne se contient pas, les larmes ont un pouvoir lustral. C’est l’eau limpide de sa douleur et il suffit de lire les notes écrites sur la mort de son fils Anatole pour avoir les yeux humides et le cœur pincé.
Publié par Philippe L à 19.3.22 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
16 mars 2022
Antonymique
L'éveillé du mont
Décrochant tièdement aux racines des atours
De peu ; où la lune, de la dépression sans charme,
Pâlit : c'est un grand mont qui sourd sans tambour.
Et la tête immergée dans les blafards sapins verts,
Veille ; il est debout sur l'herbe, sous la ruée,
Sanguin droit dans ses bottes rouges où l'ombre se terre.
grimacerait un vieillard bien portant, il tonne :
Artifice, secoue-le froidement : il a chaud.
Il veille dans l'obscurité, le pied sans tromperie
Vibrionnant. Il aura deux médailles vertes sous les drapeaux.
(Traduction antonymique n°63)
Publié par Philippe L à 16.3.22 0 commentaires
Libellés : Traduction antonymique
11 mars 2022
Ironique
L’ironie et le ricanement sont deux choses bien différentes. Il est important de ne pas ricaner. Quant à l’ironie, et notamment l’ironie en littérature, vaste programme ! Il y a des ironistes évidents et des ironistes moins évidents. Tenez par exemple l’ironie de Jules Renard est bien connue, celle de Mallarmé ou de Cioran, moins. L’ironie de Jules Renard ne dessèche pas, elle ne brûle que les mauvaises herbes, c’est aussi la pudeur de son humanité. L’ironie de Mallarmé, oui il y a donc de l’ironie chez Mallarmé, est « un vertige contrôlé de l’esprit, un suprême sourire de la volonté ». L’ironie de Cioran est le privilège de son âme blessée, le témoignage d’une brisure secrète, un aveu, ou le masque qu’emprunte la pitié qu'il peut éprouver pour lui-même.
Publié par Philippe L à 11.3.22 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
Pluvieux
Paul-Jean Toulet pense qu' il y a des pluies de printemps délicieuses, où le « ciel a l’air de pleurer de joie ». C'est joli, mais le printemps ne sera là que dans neuf jours et en attendant c'est moi qui pleure sous l'averse (j'ai oublié mon parapluie).
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Libellés : Bulletin météo
9 mars 2022
Thermonucléaire
Que faire en attendant la guerre thermonucléaire ? Vous pouvez vous gratter le nombril en regardant le plafond. Vous pouvez aussi courir nu autour de votre canapé tout en ponctuant votre course de quelques sautillements capricants. Voilà pour la partie la plus sportive, la partie gymnopédique. Pour ce qui est de la partie intellectuelle, vous pouvez vous coucher tranquillement sur votre canapé (toujours le même, j’imagine que vous n’en avez qu’un) et lire des choses inconnues de la morne piétaille. Vous pouvez par exemple lire « Le dilettantisme - Essai de psychologie, de morale et d'esthétique » par Claude Saulnier (Librairie philosophique J.Vrin, 1940). Cet assemblage de lexies, de syntagmes, de lignes et d’interlignes, de paragraphes et d’alinéas offre quelques satisfactions. Jugez par vous-même : « La pure contemplation serait vite fastidieuse pourtant, si elle n’était que passive et si elle s’opposait d’une façon absolue à l’action. Or, il est bien évident qu’une pure contemplation parfaitement inactive est inconcevable : elle est d’ordre esthético-mystique et, si elle se réalise, elle aboutit à une ataraxie, à un “bouddhisme”, qui se détruit elle-même. En réalité, le dilettantisme est essentiellement actif, mais d’un mode d’activité tout particulier et fort différent de l’action sociale. Il n’y a contemplation esthétique que par un rythme, une alternance, et ce rythme est porté au maximum d’intensité, chez le dilettante, dont toute l’attitude se réduit finalement à la pure virtuosité. »
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Libellés : Solitude du lecteur de fond, Sports et divertissements
8 mars 2022
Fitzgeraldien
Le vendredi 13 décembre 1940 Scott Fitzgerald dîne chez Dorothy Parker avec Nathanael West. Huit jours plus tard le 21, il meurt d’un accident coronarien. Le lendemain Nathanael West se tue en auto avec sa compagne Eileen dans une collision près D’El Centro (Californie). On enterrera Fitzgerald dans le cimetière communal de Rockville (Maryland). Nathanael West et sa compagne seront enterrés au cimetière de Mount Zion dans le Queens à New-York. Devant le cadavre de Fitzgerald, son ami, la seule à veiller, Dorothy Parker répétera - The poor son-of-bitch, the poor son-of-bitch, the poor son-of-bitch (c’était l'oraison funèbre de Jay Gatsby). Elle est morte des suites d’une crise cardiaque le 7 juin 1967. Son corps sera incinéré, on perdra son urne funéraire. C’est une longue histoire.
Publié par Philippe L à 8.3.22 0 commentaires
Libellés : Drôle d'écho, Sports et divertissements
6 mars 2022
Timide
Paul Valéry n’était pas qu’un esprit absent au monde, un génial et aigu ermite de l’intelligence, c’était aussi un type sympathique qui l’âge aidant se laissera même aller à quelques tendresses. Voilà une image tout autre que celle donnée par le « petit monsieur sec » se déclarant « ennemi du Tendre » et déléguant tous les pouvoirs à sa propre intelligence. On pourrait même tamponner et renforcer nos propres propos en constatant que la maîtrise parfaite des émotions, cette délégation de tout au cogito, montré par Valéry n’étaient que le paravent sévère, mais protecteur d’un homme travaillé par une grande timidité. On pourrait tamponner et renforcer nos propres propos, mais nous ne le ferons pas, car avouons-le, tout le monde se fiche éperdument de Paul Valéry.
Publié par Philippe L à 6.3.22 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
4 mars 2022
Idiot
Baudelaire cet homme d’esprit qui ne s’accordait avec personne, s’appliquait à aimer la conversation des imbéciles et la lecture de mauvais livres. Il en tirait de belles jouissances qui compensaient largement sa fatigue d’exister. Chez les frères Goncourt les gens spirituels dans leur vie, pas bêtes dans la conversation, laissent parfois affleurer dans leurs livres la bêtise dissimulée dans leur fin fond. La bêtise faisait suffoquer Flaubert, ce qui était imbécile, car autant vouloir s'indigner contre la pluie. Il pensait également que « la bêtise consiste à vouloir conclure ». Ce en quoi il n'avait pas vraiment tort.
Publié par Philippe L à 4.3.22 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond, Sports et divertissements
28 février 2022
Shakespearien
Shakespeare pose parfois de drôles de questions. Par exemple, il cherche à savoir « où va la blancheur lorsque la neige fond ? » Ce n’est pas vraiment idiot, c’est même une belle interrogation poétique, et Shakespeare est aussi un grand poète. J’ai envie de lui répondre qu’il y a peut-être un peu de la blancheur de la neige fondue dans la Brise Marine de Mallarmé, dans cette jeune femme allaitant son enfant, dans ce papier vide défendu par du lactescent. J’ai envie de lui répondre cela, mais je me trompe peut-être : je n’ai pas lu tous les livres.
Publié par Philippe L à 28.2.22 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
6 février 2022
Rêveur
Platon répète à qui veut bien l’entendre que les hommes vivent dans un rêve. Pindare pense que l’homme est le rêve d’une ombre. Pour Shakespeare nous sommes faits de l’étoffe dont sont tissés les songes, et notre vie bien courte a pour frontière le sommeil. Pessoa enroule le monde autour de ses doigts comme on pourrait jouer avec un fil ou un ruban. Il rêve à sa fenêtre.
Publié par Philippe L à 6.2.22 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
5 février 2022
Heureux
Pour Michel Houellebecq il ne faut pas avoir peur du bonheur, car il n’existe pas. Franz Kafka pense lui qu’il existe une possibilité de bonheur, et même de bonheur « absolu ». Il suffit de croire à quelque chose d’indestructible en soi et de ne pas chercher à l’atteindre. Chez Lao Tseu le bonheur naît du malheur, chez Nietzsche c’est le son d’une cornemuse, chez Jules Renard « le bonheur c’est de le rechercher ». Tchekhov est triste d’être heureux. À son habitude, Mallarmé fait semblant de tout compliquer. Pour lui le bonheur est une léthargie céleste qui constitue tout à la fois un modèle et un obstacle : il voudrait pouvoir oublier son âme dans l’insensibilité de l’azur et des pierres. Quant à moi, ça va à peu près, je sifflote en repeignant le plafond.
Publié par Philippe L à 5.2.22 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
4 février 2022
Humoristique
Jules Renard est un humoriste diablement sautillant, mais c’est aussi un homme de bonne mauvaise humeur pour qui l’ironie est la pudeur de l’humanité. Chez Erik Satie on peut selon sa fantaisie ne choisir que ce qui est rigolo dans l’existence. On évite ainsi plus d’un embêtement, on coupe au Service Militaire, on s’excuse aux enterrements, on ne règle pas sa couturière. Pour Georges Perros on a de l’humour dans la mesure où « l’autre » ne s’en aperçoit pas. Schopenhauer (Arthur) pense que l’humour repose sur une disposition particulière de l’humeur, où sous toutes ses formes, il remarque une « forte prédominance du subjectif sur l’objectif, dans la manière de saisir les objets extérieurs ». Henri Roorda constate que quand on lit les théoriciens du rire, on ne rit plus trop. Quant à moi, j’essaye d’être à côté, sans exagération ni hyperbole, dans une ironie plaisante et sentimentale, une ironie inachevée tournicotant autour d’un compère complice. C’est ce que j’appelle humour.
Publié par Philippe L à 4.2.22 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
3 février 2022
Malin
Répétez cent fois ces mots après moi : « le choucas tchèque Kafka ». Rajoutez des congas, des maracas, un marimba. Mettez un chapeau de paille, vous allez prendre un coup de soleil. La Mitteleuropa s’éloigne voilà les Antilles.
Publié par Philippe L à 3.2.22 0 commentaires
Libellés : Sports et divertissements
2 février 2022
Tempéré
Pour Hippocrate, un vieux médecin grec qui connaissait plein de choses, le froid est l' ennemi des os, des dents, des parties nerveuses, de l’encéphale et de la moelle épinière. Le chaud est par contre l'ami de tout ça. Permettez moi d'avoir quelques doutes. J'ai plutôt l'impression que le froid conserve tandis que le chaud conduit à une bien inévitable putréfaction. Bon je raisonne ainsi parce que mon encéphale est indéniablement congelé, ce qui nous avance bien. Finalement la solution dans toutes ces histoires de température c'est le tempéré. Sur l'île de Madère, les autochtones ont l'air intelligent et doux.
Publié par Philippe L à 2.2.22 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
1 février 2022
Philosophique
Le labeur derrière moi je fais un petit tour dans le Monde comme volonté et comme représentation de l’ami Schopenhauer. Voilà une somme replète où les idées fusent. Tenez par exemple parmi ces idées celle-ci : pour Schopenhauer « la musique pourrait (en quelque sorte) subsister sans que l’univers existât ». Drôle d’idée, qui semble de prime abord plus poétique que philosophique. Idée qui semble potentiellement absurde, mais qui bien évidemment ne l’est pas. Pour Schopenhauer l’univers non existant où la musique existe n’est pas une abstraction parnassienne c’est « simplement » un ailleurs indépendant du (monde) phénoménal, un ailleurs faisant fi de l’interaction du cogito, mais qui fait directement avec la volonté : « La musique, en effet, est une objectivé, une copie aussi immédiate de toute la volonté que l’est le monde, que le sont les Idées elles-mêmes dont le phénomène multiple constitue le monde des objets individuels. Elle n’est donc pas, comme les autres arts, une reproduction des Idées, mais une reproduction de la volonté au même titre que les Idées elles-mêmes. C’est pourquoi l’influence de la musique est plus puissante et plus pénétrante que celle des autres arts : ceux-ci n’expriment que l’ombre, tandis qu’elle parle de l’être ».
Publié par Philippe L à 1.2.22 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
31 mai 2021
Pélargoniumiste
Figurez-vous que dans toute l’œuvre de Paul Valéry il n'est jamais question du géranium ! Il ne l’évoque même pas dans son fameux « Cimetière Marin » où il y a beaucoup de lumière, des vers de terre, des insectes et des racines, du bleu, des flèches ailées, des filles chatouillées qui poussent des cris aigus, mais jamais au grand jamais l'ombre portée d'un géranium ! Voilà pourtant une plante de cimetière idéale, elle demande certes un arrosage semi-soutenu — qui n'a pas vu une veuve tristounette porter deux arrosoirs à bout de bras ne connaît pas vraiment les cimetières —, mais guère plus que ça.
Comme tout fricote dans une coalescence soutenue, comme tout se confirme et s’accorde toujours, la tombe de Paul Valéry est à l’image de son œuvre : dépourvu du moindre géranium. On peut la voir froide et impassible, accrochée sur l’une des pentes du Cimetière Saint-Charles de Sète ( le vrai nom du fameux Cimetière Marin). Quelques arpents plus loin sur la tombe de Jean Vilar une petite armée de pots de fleurs bondés de joyeuseté colorée nous ferait presque oublier la rude phénoménalité du marmoréen. Parmi ces pots, deux pots de géraniums. Décidément, le « théâtre populaire » cède au pélargoniumisme.
Publié par Philippe L à 31.5.21 0 commentaires
Libellés : Drôle d'écho, Sports et divertissements
Rétrospectif
Je suis né un jour de printemps et depuis les courtes catastrophes n’ont cessé de croître autour de moi. Mon enfance fut heureuse bien que parfois un peu effarouchée. Ma jeunesse fut idiote comme toutes les jeunesses. J’endosse ma vie d’homme avec une certaine confusion, parvenant à l’âge mûr sans la moindre appétence pour un monde qui semble s’écrouler de toute sa masse. Je serais sénile de par moi-même, le résultat lacuneux d‘une somme d’échecs plus ou moins tangibles. Quoi que je fasse de plus, il faudra que je meure ensuite.
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Libellés : Mausolée intérieur
6 février 2021
Umouristique
Le 26 septembre 1915 Jacques Vaché est couché dans un petit lit bien doux de l’hôpital de Nevers. La vieille, au front, en première ligne, il a été blessé par l’explosion d’un sac rempli de trente grenades… Le voilà avec de petits éclats dans la cuisse, le mollet et la cheville gauche. On lui retire tout ça sans l’endormir : « j’ai tenu jusqu’au dernier… où j’ai crié. Mais quelles souffrances ! Vraiment ceux qui se font couper la jambe en fumant une cigarette sont prodigieux. »
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Soulographe
Le même jour naissait Dieudonné M' Bala M' Bala, qui finira humoriste.
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Libellés : Ponctuation
13 octobre 2020
Inutile
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Libellés : Sports et divertissements
7 mai 2020
Pendu
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Libellés : Sports et divertissements
6 mars 2020
Immobile
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Libellés : Drôle d'écho, Solitude du lecteur de fond
5 mars 2020
Tchekhovien
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Libellés : Bulletin météo, Solitude du lecteur de fond
22 février 2020
Inclusif
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Libellés : Grand retour du monde
27 janvier 2020
Caramélisé
« Plus on a envie de se suicider, plus on aime le flan au caramel » (Clemih Olh, Sonica mon lapin )
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Libellés : Drôle d'écho
9 janvier 2020
Béat
La peur la plus sérieuse d'Emil Cioran ? Devenir un saint !
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Libellés : Solitude du lecteur de fond
29 décembre 2019
Botaniste
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Libellés : Ponctuation
22 décembre 2019
Velléitaire
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Libellés : Sports et divertissements
17 décembre 2019
Moyen-Oriental
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Libellés : Sports et divertissements
14 décembre 2019
Ionescien
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Libellés : Solitude du lecteur de fond
11 décembre 2019
Douché
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Libellés : Mausolée intérieur
6 décembre 2019
Magnifique
Mon vélo dissimulé,
Pneus crevés, dans un fossé,
Je vais à pied sur la route
De mon enfance, coupée
Par des arbres abattus.
(Henri Thomas, Joueur surpris)
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Libellés : Drôle d'écho
Unicellulaire
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Libellés : Mausolée intérieur
28 novembre 2019
Tarabiscoté
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Libellés : Solitude du lecteur de fond
14 novembre 2019
Fichu
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Libellés : Drôle d'écho
18 octobre 2019
Colérique
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Libellés : Solitude du lecteur de fond
24 septembre 2019
Généalogique
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Libellés : Mausolée intérieur
9 septembre 2019
Atrabeyliste
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Libellés : Solitude du lecteur de fond
8 septembre 2019
Poulotien
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Libellés : Drôle d'écho
17 juillet 2019
Ragoutant
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Libellés : Sports et divertissements
15 juillet 2019
Sépulcral
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Libellés : Ponctuation
8 juillet 2019
Saharien
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Libellés : Solitude du lecteur de fond
5 juillet 2019
Suicidaire
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Libellés : Drôle d'écho
19 juin 2019
Sétois
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Libellés : Solitude du lecteur de fond
24 mai 2019
Aligné
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Libellés : Sports et divertissements
8 mai 2019
Mathématique
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Libellés : Drôle d'écho
14 avril 2019
Printanier
Le refleurissement pointe le bout de son nez,
la tiédeur enfle chichement,
les oiseaux gazouillent piane-piane,
tout semble bercé par une tendre anabiose vernale
et voilà que soudain…
par la fenêtre entrebâillée de l'un de mes voisins,
horreur et damnation
monte et redescend le son d'un djembé frappé,
consciencieusement.
Maudit printemps !
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Libellés : Passage
20 mars 2019
Pouétique
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Libellés : Passage
13 mars 2019
Tired
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Libellés : Mausolée intérieur
11 mars 2019
Sensible
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Libellés : Solitude du lecteur de fond
16 février 2019
Circulaire
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Libellés : Grand retour du monde
14 février 2019
Apragmatique
Mon canapé est un rocher, je suis une moule.
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Libellés : Mausolée intérieur
28 janvier 2019
Distant
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Libellés : Mausolée intérieur
25 janvier 2019
Inoccupé
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Libellés : Drôle d'écho
5 janvier 2019
Footballistique
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Libellés : Sports et divertissements
24 décembre 2018
Festif
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Libellés : Bulletin neurasthénique, Drôle d'écho
11 décembre 2018
Magyar
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Libellés : Grand retour du monde
10 décembre 2018
Asservi
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Libellés : Grand retour du monde
2 décembre 2018
Peinturluré
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Libellés : Ponctuation
15 novembre 2018
Zoologique
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Libellés : Solitude du lecteur de fond
1 novembre 2018
Saturnien
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Libellés : Bulletin neurasthénique
14 octobre 2018
Raté
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Libellés : Drôle d'écho
2 octobre 2018
Primesautier
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Libellés : Drôle d'écho
27 septembre 2018
Autotuné
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Libellés : Bulletin météo
20 septembre 2018
Valétudinaire
Ayant « traversé la rue » je suis tombé sur ce graffiti un brin valétudinaire. Me voilà dubitatif.
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Libellés : Grand retour du monde
16 septembre 2018
Voyageur
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Libellés : Solitude du lecteur de fond
6 septembre 2018
Techkovien
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Libellés : Drôle d'écho, Solitude du lecteur de fond
16 août 2018
Digressif
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Libellés : Solitude du lecteur de fond
13 août 2018
Démissionnaire
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Libellés : Mausolée intérieur
8 août 2018
Antipoétique
Publié par Philippe L à 8.8.18 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
2 août 2018
Climatique
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Libellés : Bulletin météo
8 juillet 2018
Alpestre
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Libellés : Drôle d'écho
6 juillet 2018
Motocycliste
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Libellés : Sports et divertissements
1 juillet 2018
Beyliste
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Libellés : Solitude du lecteur de fond
28 juin 2018
Paresseux
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Libellés : Ponctuation
5 juin 2018
Inquiet
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Libellés : Mausolée intérieur
4 juin 2018
Impavide
Les minutes fondent en heures, l'herbe pousse, je reste sur mon quant-à-moi, stoïque.
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Libellés : Mausolée intérieur
3 juin 2018
Étonnant
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Libellés : Drôle d'écho
19 mai 2018
Pendu
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Libellés : Sports et divertissements
18 mai 2018
Vélocipédiste
« Si je vais aussi vite dans les cols, c'est parce que je veux abréger mon agonie ». (Marco Pantani)
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Libellés : Sports et divertissements
12 mai 2018
Allégé
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Libellés : Mausolée intérieur
10 mai 2018
Sensible
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Libellés : Brèves
2 mai 2018
Actif
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Libellés : Grand retour du monde
17 avril 2018
Las
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Libellés : Mausolée intérieur, Solitude du lecteur de fond
10 avril 2018
Climatique
Dois je avouer mon amour immodéré pour les « stations climatiques » ?
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Libellés : Brèves
6 avril 2018
Moustachu
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Libellés : Drôle d'écho
20 mars 2018
Heureux
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Libellés : Drôle d'écho

