3 février 2008

Menton

Beigbeider n’est pas Jardin, il est parfois drôle. Néanmoins je n’irais pas jusqu’à le lire...

Un homme avec un si grand menton, avec un frère si bien peigné - on n’est jamais responsable de son physique - pour le bedon, certes oui, mais pour le menton assurément non ; à moins de le raboter, chose qui coûte douleur et agacement chez l’aplani de la galoche tout frais du jour. On n’est pas responsable de sa famille non plus... enfin pas si sur, c’est assez compliqué en fait… voyez Jardin par exemple, (que ce bon Chevillard dégoupillait), et bien ce Jardin là c’est son fond de commerce à lui les histoires de familles, enfin c’est ce qu’on m’a dit, jamais lu une ligne de cet enroué perpétuel lancé par une baleine. Pour en revenir au menton, pour adhérer au menton avec la conviction du soudeur, loin des plages de galets où de sombres cacochymes en fin de vie stagnent dans un microclimat propice à l’épanouissement de leur futur trépas, pour en revenir vraiment au menton, et avant de prendre au soleil une retraite bien méritée : réécoutez « Teenage Kicks » .

Ah ! Oui c’est vrai j'adjure comme un diacre célibataire et tatillon, je l’ai déjà lu Beigbeider !

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