Ps: ne cherchez pas dans la verdure
30 juillet 2008
Balai
Ps: ne cherchez pas dans la verdure
Publié par Philippe L à 30.7.08 0 commentaires
29 juillet 2008
Silhouette
L'Ombre d'un doute - Alesund (Norvege)
Publié par Philippe L à 29.7.08 0 commentaires
Libellés : Je suis photogénique
19 juillet 2008
Maçonnerie
Cette toile, en elle-même, est assez singulière pour Vermeer c’est son seul grand tableau de paysage alors qu’habituellement il privilégie les intérieurs peuplés de personnages souvent féminins, la Vue de Delft est d’une grande exactitude topographique, extraordinairement minutieuse dans les détails et hantée par une lumière admirable.
« Il mourut dans les circonstances suivantes : Une crise d’urémie assez légère était cause qu’on lui avait prescrit le repos. Mais un critique ayant écrit que dans la vue de Delft de Vermeer (prêté par le musé de La Haye pour une exposition hollandaise), tableau qu’il adorait et croyait connaître très bien, un petit pan de mur jaune (qu’il ne se rappelait pas) était si bien peint qu’il était, si on le regardait seul, comme une précieuse œuvre d’art chinoise, d’une beauté qui se suffirait à elle-même, Bergotte mangea quelques pommes de terre, sortit et entra à l’exposition. Dès les premières marches qu’il eut à gravir, il fut pris d’étourdissements ; Il passa devant plusieurs tableaux et eut l’impression de la sécheresse et de l’inutilité d’un art si factice, et qui ne valait pas les courants d’air et de soleil d’un palazzo de Venise, ou d’une simple maison au bord de la mer. Enfin il fut devant le Vermeer qu’il se rappelait plus éclatant, plus différent de tout ce qu’il connaissait, mais ou, grâce à l’article du critique, il remarqua pour la première fois des petits personnages en bleu, que le sable était rose, et enfin la précieuse matière du tout petit pan de mur jaune. Ses étourdissements augmentaient ; il attachait son regard, comme un enfant à un papillon jaune qu’il veut saisir, au précieux petit pan de mur. « C’est ainsi que j’aurais du écrire, disait-il. Mes derniers livres sont trop secs, il aurait fallu passer plusieurs couches de couleur, rendre ma phrase en elle-même précieuse, comme ce petit pan de mur jaune. » Cependant la gravité de ses étourdissements ne lui échappait pas. Dans une céleste balance lui apparaissait, chargeant l’un des plateaux, sa propre vie, tandis que l’autre contenait le petit pan de mur si bien peint en jaune ; Il sentait qu’il avait imprudemment donné la première pour le second. « Je ne voudrais pourtant pas, se dit-il etre pour les journaux du soir le fait divers de cette exposition. » Il se répétait : « Petit pan de mur jaune avec un auvent, petit pan de mur jaune. » Cependant il s’abattit sur un canapé circulaire ; aussi brusquement il cessa de penser qe sa vie était en jeu et , revenant à l’optimisme, se dit : « c’est une simple indigestion que m’ont donnée ces pommes de terre pas assez cuites, ce n’est rien. » Un nouveau coup l’abattit, il roula sur le canapé par terre ou accoururent tous les visiteurs et gardiens. Il était mort. Mort à jamais ? Qui peut le dire ? »
Publié par Philippe L à 19.7.08 0 commentaires
18 juillet 2008
Unijambiste
Publié par Philippe L à 18.7.08 0 commentaires
16 juillet 2008
Rivages lichtenbergiens
Publié par Philippe L à 16.7.08 0 commentaires
Puzzle
Je m’empresse de te signaler les « Fragments de Lichtenberg » de Pierre Senges qui me semble un ouvrage pour toi, et pour moi. Te sachant lichtenbergien plus qu’à ton tour, tu y trouveras de la matière à ton goût. Des aphorismes en confettis rassemblés dans un casse-tête mousseux. Le puzzle résolu et vu de loin formera devant tes yeux incrédules, un roman global à saveur encyclopédique ; dans le pas d’autres croquignolets et mirliflores scribouilleurs affiliés à la fédération internationale de puzzle : Robert Burton, Laurence Sterne, Jonathan Swift …
Bien à toi.
Publié par Philippe L à 16.7.08 0 commentaires
Libellés : Monsieur Hermès et moi
15 juillet 2008
Mortier
Publié par Philippe L à 15.7.08 0 commentaires
11 juillet 2008
Apéritif
Les dimanches de Jean Dézert seul court roman de Jean De la Ville de Mirmont. Ami de l’enroué Mauriac. Mort jeune, 28 ans, nuque brisée, 14/18, une boucherie...
Publié par Philippe L à 11.7.08 0 commentaires
8 juillet 2008
Goitre
Et comme par magie le goitre de s’épanouir.
Thaumaturgie du goitre et balladurisme triomphant. Prochainement nous aborderons flegmatiquement la péritonite, c’est une autre histoire.
Publié par Philippe L à 8.7.08 1 commentaires
7 juillet 2008
Wimbledon
Publié par Philippe L à 7.7.08 0 commentaires
Libellés : Sports et divertissements
6 juillet 2008
Alibi
Pour finir, il est évident, qu’aujourd’hui, nous ne parlerons pas de Pouchkine et de sa fameuse nonchalance à la veille de son duel fatal.
Publié par Philippe L à 6.7.08 0 commentaires
2 juillet 2008
Unité
Publié par Philippe L à 2.7.08 0 commentaires
Libellés : Mausolée intérieur
1 juillet 2008
Nada
- Au hasard, Balthazar tenez tenons Nada par ses maigres flancs !
Et bien même tenu par deux tordus en goguette , il n’y a toujours rien à jeter dans et de Nada ; c’est encore cette mince brochure truculente tout autant que sèche , pleine et vive, orgueilleusement assurée dans ses traits, croquignolette dans sa brutalité, bienheureusement misanthrope et finalement terriblement seventies dans le bon sens ; à savoir, sans moraline mais avec un minimum d’éthique et un extremum de baignoires crasseuses. Bien autre chose que le chatoyant alter lance pierres à catogan sponsorisé par les shampoings équitables.
Publié par Philippe L à 1.7.08 0 commentaires