29 janvier 2010

Passeur

Je vous recommande Le Jardin des Délices de Jean Noël Boschtach, très statique, très beau, très « parole libérée... »

22 janvier 2010

Dombaslien

La Femme de l'aviateur : Hitchcock (lo-fi) chez Musset ou l’inverse. Trépidante poursuite et carte du tendre. Film de demi-saison toujours rose drôle et émouvant. Anne-Laure Meury géniale en prototype dombaslien (je l’aime, on ne peut que l’aimer... toujours), Philippe Marlaud fantôme touchant, forcement, touchant (je l’aime aussi, j’aime les fantômes...)

P.-S. Les montées d’escaliers sont de chez Murnau.

19 janvier 2010

Anticlérical

Je ne vomis jamais dans les églises, c’est un principe de base, néanmoins en mon temps j’eus un camarade qui, le bougre, urinait plus qu’à son tour dans les bénitiers à portée de miction.

Bien à vous.

16 janvier 2010

Masochiste

Le Journal de Valery Larbaud tient difficilement en main : ses 1600 pages, ses deux kilogrammes , son format géant et inusité propice à la crampe lectorale. Larbaud commence ses phrases en anglais, continue en italien pour mieux finir en français, c’est très bien : les trilingues sont ravis.

Au-dessus de tout ça, le délice est là, il faut savoir souffrir.

15 janvier 2010

Fatigué

« Le gouffre est fatigue
la nuit est fatigue. »


(Antonin Artaud, Histoire vécue d'Artaud-Mômo)

12 janvier 2010

Attristé

Le cinéma d’Eric Rohmer avait quelque chose du cri feutré d’un ogre devant sa chair fraiche.

Il y a des morts qui pèsent plus que d’autres.

8 janvier 2010

Sentimental

Ainsi un sentiment à la tonalité du vent et dans sa faiblesse on pourrait être sûr de se mettre en dehors du monde...

6 janvier 2010

Intériorisé

Ce qui chez le quidam est à même de se trouver exprimé en mots doit provenir de l’intérieur, de cette forme invisible et mouvante ; de cet intime de l’âme tout juste imbibée.

Le danger est pourtant grand à vouloir ainsi construire l'intérieur en oubliant l'extérieur, le quidam s’écroule parfois sur sa propre intériorité et son voisin ne le voit même pas s’écrouler.

2 janvier 2010

Bipolaire

J'entame le Journal de Valery Larbaud, qui devrait m’occuper un certain temps (plus de 1600 pages, deux kilogrammes de lecture). J'entame également Les Émigrants de W.G. Sebald qui devrait confirmer et affiner mon sebaldisme latent (le volume est plus bref, il comblera aisément mon bipolarisme rampant...)