Il faut que les mots jaillissent comme par hasard, sans intervention du cogito. Rien d'articulé, n'articulons pas, laissons faire le crayon, le flux du crayon, il n’y que le flux du crayon, ce bruit, ce crissement sur le papier et l'ombre de notre main qui danse.
26 mars 2017
17 mars 2017
Volcanique
Le 1er mai 1787 Goethe baguenaude sur les flancs de l'Etna. Il croise une délicieuse jeune fille, à la taille riche et élargie. La végétation est printanière, des fleurs jaunes et des cactus aux formes étranges poussent un peu partout. Au loin, plus bas, Catane frémit dans la brume.
Publié par Philippe L à 17.3.17 0 commentaires
Libellés : Solitude du lecteur de fond
13 mars 2017
Désœuvré
Il y a quelques années, par désœuvrement plein et entier, il m'était arrivé de vouloir passer plusieurs petites choses de l'ami Baruch (Spinoza) dans la moulinette de Google translate. Contre toute atteinte le résultat n’eut rien de vraiment décevant. Figurez-vous que les mots de Spinoza traduits en swahili, puis en letton, puis en hébreu, puis en hongrois, puis en finlandais, puis en allemand, puis en français ressemblent comme deux gouttes de genépi aux fameuses élucubrations alcoolisées de feu Gilles Deleuze !
Publié par Philippe L à 13.3.17 0 commentaires
Libellés : Sports et divertissements
9 mars 2017
Finaud
La bêtise n'est qu'un rétrécissement de l'horizon mental, un manque d’imagination plutôt qu'un manque d’intelligence.
Publié par Philippe L à 9.3.17 0 commentaires
Libellés : Ponctuation
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