2 avril 2009

Létal

Les nouvelles de Marcel Aymé (tout le toutim chez Quarto) sont pour l’instant assez décevantes, cocasses sans plus, pas assez maîtrisées dans le sens de l’œuf tout à fait concocté, la maîtrise viendra plus tard… enfin je suppose. En attendant, à l’instar du chevalin d'outre-quiévrain, je me surprends à hennir un ferme et sonore : « au suivant ! »

Et là c’est la tuile ! Giono et ses deux cavaliers dans l’orage… coma quasi létal ! Giono est merveilleux en panthéiste amoureux de la nature, de l’inanimé, mais dès que l’animé (l’humain) pointe son nez voilà d’obscures histoires de cavaliers vaguement lutteurs en plein soleil… Avec du sursignifiant à foison, de la lourdeur métaphysique au coin des pages et un style, plus que minéral : lapidé par la lourdeur du symbolique.

NB : Quand Giono se contente de décrire les pierres et quand il oublie de « penser » c’est magnifique.

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