23 novembre 2012

Mallarméen

Chez Mallarmé la syntaxe est une structure spirituelle où les mots tombent naturellement les uns sur les autres. Le lecteur est dubitatif ; il trouve tout cela bien mystérieux ; c’est pourtant si simple :

« Attribuons à des songes, avant la lecture, dans un parterre, l’attention que sollicite quelque papillon blanc, celui-ci à la fois partout, nulle part, il s’évanouit ; pas sans qu’un rien d’aigu et d’ingénu, où je réduisis le sujet, tout à l’heure ait passé et repassé, avec insistance, devant l’étonnement. »

1 commentaire:

Anonyme a dit…

La littérature ici subit une exquise crise, fondamentale.

http://www.jeuverbal.fr/crisevers.pdf