Ne pas conduire est un plaisir d’esthète. Le piéton est certes contraint par une moindre vitesse de déplacement, mais il est totalement libre de ses mouvements. Il peut se faufiler in his own way, se perdre volontairement, s’arrêter, observer, ressentir, rêver. Vous le lâchez dans une mégalopole où personne ne marche jamais et le voilà encore plus libre, insouciant, rempli de félicité. Il regarde les choses de biais, il est le seul à pouvoir le faire.
21 mai 2013
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire