Malone Meurt de Samuel Beckett est posé sur ma table de cuisine. Je bois un thé russe. Dehors il fait déjà noir, trop noir. J’ouvre le livre au hasard. Je mets le nez dedans. Je le hume. Me voilà plein d’une sourde satisfaction. Il faudrait que je relise ce livre. Je le referme. Je regarde sa belle couverture lactescente. Ce titre en beaux caractères bleus Klein. Cette petite étoile de chez Minuit. Une gorgée de thé. Derrière mes rideaux il fait encore plus sombre. Le froid est là, il me chatouille presque.
20 novembre 2013
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