Visitant la cathédrale de Chartres Paul Valery, oui Paul Valery le docte sétois, reste en admiration devant quelques beaux vitraux. Il est ravi par leur aspect granulé, des « grains de merveilleuses pierreries, des grenades de paradis » par leur combinaison de bleus et de rouges… Il est ravi par tout cela et il pense, allez savoir pourquoi, au très lactescent Mallarmé : « Certaines phrases du Mallarmé en prose sont vitraux. Les sujets importent le moins du monde – sont pris et noyés dans le mystère, la vivacité, la profondeur, le rire et la rêverie de chaque fragment – chacun sensible, chantant… » .
19 juin 2019
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire