28 novembre 2019

Tarabiscoté

Arno Schmidt vivait dans une maison entourée de grillages et de barbelés dont il ne sortait pour ainsi dire jamais. Un drôle de croquignolet qui ne pouvait manger que seul avec lui-même et travaillait jour et nuit tout en multipliant les attaques cardiaques comme d’autres multiplient les petits pains. Résultat une prose tarabiscotée, des mots valises, des lexies inusitées, un Joyce en pire… Il suffit de lire trois pages de Scènes de la vie d’un faune pour s’en convaincre : ce type était ailleurs, mais où ?

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