4 janvier 2009

Ethylique

Au deuxième jour des Anthestéries athéniennes, on confiait à chaque Athénien une outre de vin : il s’instituait alors un genre d’espèce de tournoi plus éthylique qu’athlétique ; le vainqueur était celui qui avait le premier vidé son outre. Le lendemain le troisième jour des Anthestéries athéniennes (la fête des fleurs ) était consacré aux marmites (la fête des marmites) ; quand on sait que dans ces marmites là il y avait l’âme des morts qui flottait, on frémit rétrospectivement et, pour se rassurer, on débouchonne un Guigual qui n’attendait qu’à être débouchonné.

Loin des Athéniens zigzagants outre en main, lors des Purim, le Talmud enseigne que l’on doit boire jusqu’à ne plus reconnaître l’un des deux cris particuliers à la fête proposée : « Maudit soit Aman !» et « Beni soit Mardochée ! »

Chez les Chinois ancestraux on creusait des étangs que l’on emplissait de vin, sur ces étangs on aurait pu faire tournoyer des navires.

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