En plein dans les poulpes de Raymond Guerin. Raymond le septique (Monsieur Hermès, le grand Dab..) les pieds dans la fange d’un stalag peu ragoûtant. Campement à miradors brumeux où l’homme se voit réduit à ses plus inévitables et élémentaires fonctions eupeptiques : un tuyau rien de plus, mais percé le tuyau… Remarquez tout cela tombe bien puisque Guerin est un bon plombier, l’écrivain des sécrétions, le chantre moite des évacuations diverse et variées : sperme, urine, merde, vomi et autres joyeusetés plus ou moins sudoripares…
Outre cette curieuse symphonie, boyaux éructant et membres chuintant, le récit de Guerin est pour l’instant très bien, farci de verve célinienne, comique et plein d’humanité ; l’homme ne se résout pas à se voir ainsi réduit à n’être q’un tuyau pour rien, alors l’homme lutte contre la plomberie, les miradors brumeux, les ombres en bottes luisantes et leurs hordes de canidés éduqués par et pour le mal… On se souviendra de Georges Hyvernaud, Jacques Perret ou Henri Calet ces autres chroniqueurs du stalag bien malgré eux… on n’évoquera pas Primo Levi ou David Rousset c’est une autre histoire… et bien plus que de la plomberie.
Outre cette curieuse symphonie, boyaux éructant et membres chuintant, le récit de Guerin est pour l’instant très bien, farci de verve célinienne, comique et plein d’humanité ; l’homme ne se résout pas à se voir ainsi réduit à n’être q’un tuyau pour rien, alors l’homme lutte contre la plomberie, les miradors brumeux, les ombres en bottes luisantes et leurs hordes de canidés éduqués par et pour le mal… On se souviendra de Georges Hyvernaud, Jacques Perret ou Henri Calet ces autres chroniqueurs du stalag bien malgré eux… on n’évoquera pas Primo Levi ou David Rousset c’est une autre histoire… et bien plus que de la plomberie.
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