Le Savoir vivre et savoir s’habiller d’Eugène Marsan est très bien, exquis dans ses façons de décrire la politesse début de siècle (dernier). On y apprend comment soulever son chapeau, comment tendre une main et serrer une autre main, comment recevoir et être reçu, comment, et où, s’asseoir dans une diligence; toutes choses très utiles…
« L'aubaine des vieilles diligences, où les gens étaient serrés de telle sorte qu'ils étaient obligés de multiplier les égards, l'aubaine, dis-je, était qu'une belle, fermant ses doux yeux, laissât tomber sa tête sur ton épaule. Tu n'étais pas forcé de la réveiller, si tout le monde dormait aussi. Tu regardais, tu contemplais sa chevelure dérangée, sa bouche entr'ouverte (elle avait son bibi sur les genoux). Les paupières hypocritement baissées, tu contemplais dans un raccourci à l'italienne son beau visage... »
« L'aubaine des vieilles diligences, où les gens étaient serrés de telle sorte qu'ils étaient obligés de multiplier les égards, l'aubaine, dis-je, était qu'une belle, fermant ses doux yeux, laissât tomber sa tête sur ton épaule. Tu n'étais pas forcé de la réveiller, si tout le monde dormait aussi. Tu regardais, tu contemplais sa chevelure dérangée, sa bouche entr'ouverte (elle avait son bibi sur les genoux). Les paupières hypocritement baissées, tu contemplais dans un raccourci à l'italienne son beau visage... »
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