15 avril 2016

Édouardien

Chez Saki il n’y a que les enfants et les bêtes pour être vraiment sympathique. Les « autres », le monde, cette société édouardienne que l’on griffe en sautillant, n’est qu’un aréopage de duchesses trop précieuses, de tantes acariâtres, de femmes légères et d’hommes si ternes qu’ils pourraient virer au beige clair sans crier gare. Il y a bien quelques dandies cyniques, mais ils sont plus drôles que sympathiques. Bref, l’antipathie règne, sans ostentation, toujours légère et sans semelles de plomb. 

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