Que le jour est long à trépasser par ces soirs disproportionnés d’été ! La maison en face n’est qu’un pâle fantôme qui persiste à aquareller plus que de raison le ciel de sa blancheur adhérente. L’obscurité finit bien par venir mais on a beaucoup de peine à recueillir la nitescence langoureuse d’un rayon de lune au milieu de toutes les citadines lumières artificielles qui s’éternisent bien après l’heure légale.
29 juin 2008
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