20 juin 2009

Décevant

Hier j’évoquai chichement Cesare Pavese et mon manque global d’enthousiasme devant son Bel Eté. Aujourd’hui j’ai péniblement achevé la lecture de la première partie de cet ouvrage et je pense que je vais en rester là. Je n’y trouve décidément pas mon compte, m’embourbant ad libitum dans le manque d’intérêt offert par cette histoire molle et sans traits saillants – le plat non voulu reste plat et il n’y a guère lieu de pisser sur quiconque – On résumera l’intrigue en disant que c’est une histoire de poulettes qui grandissent, découvrent l’amour, et trouvent que décidément la vie n’est pas si simple que ça. (l’âge est là doucement, les poils moins). Dans le creux d’un tel brouet certains auraient pilé du bon, mais Pavese non ; rien, nada, bagatelle pour rien du tout... juste une petite musique un peu moche, mignarde avec des de et des qui qui crissent tous les trois mots (faut-il une nouvelle fois pendre le traducteur ?) . J’essayerai d’achever cette lecture, plus tard, certainement un jour de désœuvrement et d’inactivité létale. En attendant j’entame un beau succès d’hypermarché : les mémoires de Claude Lanzmann. Pour l’instant c’est très bien, il faut dire qu’il y a de la matière à triturer.

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