21 septembre 2010

Primesautier

« Le lieu de mon repos est une chambre peinte
De mil os blanchissans et de têtes de morts
Où ma joie est plus tôt de son objet éteinte :
Un oubli gracieux ne la pousse dehors.
Dans le corps de la mort j’ai enfermé ma vie
Et ma beauté parait horrible entre les os.
Voilà comment ma joie est de regret suivie,
Voilà comment de mon travail ma mort seule a repos. »


Agrippa d’Aubigné

2 commentaires:

Ph. a dit…

Le dernier vers est trop long, non?

Philippe L a dit…

un peu, oui