12 septembre 2010

Viennois

L’archiduc Otto aimait apparaître à l’Hôtel Sacher entièrement nu, ne portant qu’un ceinturon et un sabre. Moins charmant, il lui arrivait également de faire irruption à cheval dans les cortèges funèbres juifs. Là dès que le moindre courroux montait d’une foule justement offusquée il ordonnait la bastonnade aux gens de sa suite. Bref, l’archiduc Otto était un bon dépravé libéré. Tout cela ne l’empêchait pas de rentrer dans le rang une fois la cour réintégrée où mouton dans le troupeau on pouvait l’entendre bêler.

2 commentaires:

Murielle Joudet a dit…

Je reviens vous lire le soir-même où je viens de voir Crossfire de Dmytryk : s'il s'agit bien là du film dont est tirée votre image à droite. Synchronicité apaisante, le monde est en ordre.

Philippe L a dit…

Merci pour le commentaire ; il s'agit bien de Crossfire, tout est donc synchro.