Je crois en l’homme lorsque je ne le vois pas. Loin de lui je crois en lui. Il m’arrive même de penser à lui (oui je pense parfois à ce gibbon gigotant dans sa cage). Loin de lui j’oublie ses grimaces, je rêve à ce qu’il pourrait être, je ne me souviens plus de ce qu’il est.
7 janvier 2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
Je valide à moitié. Il m'arrive de croire en l'homme dans les cafés et dans le métro. On peut les voir mais la condition est de ne pas les connaître.
Je me souviens d'une remarque de Proust qui disait à peu près ceci : Que si l'homme était aussi mauvais que le veulent les pessimistes, il y a longtemps que toute société aurait disparue. Et que malgré les idées qu'on en a, les sociétés sont basées sur la bonté et ceci jusque dans les lieux les plus reculés.
Enregistrer un commentaire