Les écrivains sont assez souvent décevants. Peut-on imaginer pire salaud que l’Hemingway massacrant des prisonniers allemands sans défense ? Peut-on imaginer pire sadique que le Proust privé ? Que penser des « fautes politiques » de Céline, d’Aragon, de Pound, de tant d’autres ? Bref, les écrivains sont comme le quidam ordinaire, acrimonieux en pire, salauds pour rien, à la seule différence qu’eux laissent des traces, des écrits.
29 décembre 2013
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1 commentaire:
Souvenez-vous de la préface de Char aux poèmes de Rimbaud : On trouvera toujours un biographe découvrant chez Racine, une anecdote isolée, un détail par où fuit l'admiration. Mais c'est échapper aux pouvoirs de l'oeuvre et un fort méchant résumé.
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