Les premiers hommes chantonnaient tant bien que mal sur une échelle musicale de cinq sons. Ce faisant ils utilisaient ingénument la gamme pentatonique mineure qui comme chacun le sait comprend les intervalles suivants : tonique - tierce mineure - quarte - quinte - septième mineure. À leur retour de la chasse on pouvait donc les entendre psalmodier dans cette gamme là, ce n’était certes pas très harmonieux, presque du Stravinski en pire, mais ils y mettaient du cœur. Un peu plus tard les Grecs qui étaient bien plus raffinés chantaient en utilisant une gamme descendante de sept notes. Les Romains, qui suivirent les Grecs, étaient de piètres chanteurs, ils préféraient, les jeux du cirque, le sang et le son du buccin, une drôle de proto trompette soldatesque de forme semi-circulaire. Les premiers vrais chants agréables furent les chants chrétiens, ils se souvenaient des rites hébraïques, il y avait de l’âme dans les gosiers, quelque chose d’harmonieux un début d’enchantement. Ne me parlez pas des chants chinois anciens ; tout bruit modulé n’est pas un chant.
19 décembre 2013
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