Julien Gracq écrivait devant une fenêtre ouverte, à la campagne, avec une vue largement étendue devant lui, un lointain.
Il commençait ses livres par le début, les finissait par la fin. Ses phrases se chargeaient de rejets et d’incidentes qu’il « élaguait » par la suite. Il raturait mal, jetais dans la marge amorces et fragments autant d’appâts bien utiles par la suite. Son travail était lent et laborieux, « un peu en boule de neige ». Drôle de boule de neige à vrai dire.
11 décembre 2013
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